Critique ciné: "Élémentaire"

Au coeur d'Element City, havre de paix pour des créatures composées d'elements purs, qu'une romance entre un être aquatique et une brulante va naître...

Depuis l'entrée de la jeune relève et le retrait progresif des têtes pensantes seniors, Disney et Pixar ont communément fait des questions identitiaire et culturelles leur cheval de bataille. Quoi de plus naturel pour deux véritables institutions de cet acabit que de défendre les valeurs libérales à travers leurs nmbreuses productions artistiques. Dans cet ordre idée, le dernier né de la boite d'Emeryville - qui à causé une déception au box-office avant de revenir sur le devant de la scène - est un récit attendu mais attendrissant narrant une bluette entre deux êtres que tout oppose dans une mégalopole à la faune variée. Une histoire dans laquelle nous deux héros marginaux vont bien évidmment bouleverser le statut quo, quitte à provoquer une petite évolution. Promotion saine d'une brassage multi-ethnique et appel à honorer les traditions des anciens, "Elementaire" ne surpend ni structurellement ni narrativement - "Zootopie" est aussi passé par là - toutefois, son décor moderne et coloré où évoluent ses personnages cyclothymiques contient tout ce qui caractérise la créativité des artisants de la boite. Bien rythmé et cartoonesque en diable, cet opus ravira sans peine le grand public.

En bref: Sympathique romance mignonne tout plein de manifeste évident pour la tolérance et le vivre-ensemble, "Elementaire" prone le brassage multi-culturel et l'héritage traditionnel avec le storytelling bien rôdé auquel les artisants de Pixar nous ont habitué.Du bel ouvrage souvent dans les clous, mais qui n'oublie jamais de viser au coeur.

Note: 14,2/20