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Kapalsky
6 avril 2015

Critique ciné: "Fast & Furious 7"

F&F7

La bande de Dom et Brian pensait enfin se la couler douce, mais elle va devoir faire face à une nouvelle menace: Deckard Shaw, ancien des black ops britanniques, bien décidé à venger la mort de son frère décedé. La guerre est lancée...

Il y'a des fois où on se demande à quoi faire bon du spirituel et du poétique quand c'est le vulgaire et le bruyant qui rameute en masse. Le fait qu'une franchise comme "Fast and Furious" continue d'exister et surtout, de prospérer après quinze ans d'existence, semble prouver que flatter les bas instincts du dénominateur commun est la technique idéale pour s'en mettre plein les fouilles ad vitam eternam. "Furious 7" fait ce qu'il sait faire de mieux, à savoir des scènes de poursuites nerveuses et de la baston qui savate, sans grand respect pour les lois de la sanité et de la physique. Un beau bazar dans lequel ces cadors musclés et aux gueules renfrognées que sont (le grand) Jason Statham, (l'immense!) Dwayne Johnson et Vin Diesel se font des poutous bien virils sur la tronche. Basiquement, pour qui s'est farci les autres films de la saga, on roule sur le même type de bitume. L'addition la plus étonnante de ce septième opus n'est non pas l'introduction d'un Kurt Russell joyeusement cabotin, mais l'arrivée au poste de réal de James Wan, qui remplace le pourtant habitué de la franchise Justin Lin. Difficile pourtant de reconnaitre la patte de l'auteur de "Saw" et "Death Sentence", probablement écrasée par les impératifs pachydermiques de la série. Le film à beau assumer sa profonde débilité, et exploser nos oreilles et rétines par sa débauche non-stop de destruction, il offre de manière inattendue, un hommage appuyé mais touchant à Paul Walker l'une de ses figures centrales tragiquement emporté par la Faucheuse. Un moment de poésie de ce monde d'ultra-brutes, et un hommage qui signe la fin d'une ère, mais pas forcément de la série.

afficheFurious7

En bref: Véritable poilade filmique, qui confine à l'orgie joyeusement stupide, "Fast & Furious 7" est la définition même du pop-corn hyper-calorique, qui n'hésite jamais à en rajouter des couches pour gaver son audience. Une ode premier degré mais hautement fun à la beaufitude assumée, au roulage de mécaniques et au froissage de tôle en caisses industrielles. Un blockbuster boulimique aussi remonté que les suspensions des caisses qu'il arbore!

Note: 13,3/20

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Commentaires
A
Pas vu et pas envie de le voir. Perso, je me suis arrêté au 4e volet de cette saga. Paraît-il que les épisodes suivants seraient de qualité, mais ce sera sans moi
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2
En même temps, est ce que James Wan à vraiment une patte ?<br /> <br /> Pour le reste, c'est un épisode très (trop) efficace, sans surprise.
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