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Kapalsky
17 avril 2013

Critique ciné: "Oblivion"

Oblivion1

En 2077, la Terre n'est plus qu'un désert nucléaire, contenant encore quelques vestiges d'une Humanité quasi-anéantie. Chargé de réparer des drones, Jack Harper sillonne les environs dévastés à la recherche de ressources exploitables. Il ne lui reste que deux semaines avant la fin de sa mission, avant de retrouver les colonies des derniers humains stationnant dans l'Espace. Mais après le crash d'un vaisseau et le sauvetage de son unique rescapée, les priorités de Jack vont changer subitement...

2013 nous promet une fournée de fictions post-apocalyptiques. Dans la liste de ces récits d'anticipations angoissants et autres dystopies, "Oblivion" figure fièrement en tete des starting-blocks, proposant des plans de fin du Monde alléchants ainsi qu'un rythme assez inhabituel pour une production de ce calibre. Basé sur un concept initial de "roman graphique" pitché par Joseph Kosinski, honnete artisan qui nous avait livré l'honnette "Tron Legacy", le film suit les pérégrinations de son héros, incarné par le toujours fringant Tom Cruise, qui découvre les terribles secrets entourant la disparition des derniers humains. Si le script semble etre sur sa seconde partie un fourre-tout d'idées de SF déjà mieux exploitées ailleurs (de "2011: l'Odyssée de l'Espae" de Kubrick en passant par le "Moon" de Duncan Jones), le film mérite tout de meme le détour, ne serait-ce que pour sa renversante production design et son boulot énorme sur l'univers déletère, servi à souhait par des effets visuels solides, une photo magnifiquement terne ainsi qu'une bande-son au diapason. Très référentiel et assez captivant, le second film de Kosinski mérite l'attention du cinéphage amateur de SF.

afficheOblivionEn bref: "Oblivion" est un exemple de film de SF original et intéressant, meme si recyclant une peletée de concepts, le fait avec une identité visuelle forte et une maitrise de son univers. Kosinski confirme tout le bien qu'on pense de lui et signe un blockbuster atmosphérique et angoissant, qui à défaut de pousser ses réflexions sur le devenir de l'Homme, nous en met plein la vue.

Note: 14,5/20

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Commentaires
2
Personnellement, j'en attendais beaucoup plus de Joseph Kosinski, qui mise encore une fois tout sur la forme au détriment du fond, matraquée par une romance qui manque d'éclat et de mystére.
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