Critique ciné: "Die Hard: Belle Journée pour Mourir"

Parti en Russie pour sortir son fils Jack d'un fatras judiciaire,devenue agent au service de la CIA,  l'incorrigible flic new-yorkais John McClane se retrouve vite mélé à une histoire sordide de complot ourdit par la mafa locale autour de l'acquisition d'une force de frappe nucléaire capable de changer l'équlibre des pouvoirs. Une occasion chaotique pour une houleuse discussion entre père et fils...

C'est de notorièté publique: la Fox à la réputation de couler ses propres franchises. L'opportunisme presque malsain et la progressive crétinisation de ses séries les plus phares semblent etre leur fond de commerce depuis la fin des années 80, et ce sont principalement celles issues de cette décade qui en paient aujourd'hui le prix. Après "Alien", "Predator" et consorts, "Die Hard", série qui a pourtant révolutionné le film d'action en son temps, est tombée en disgrace depuis un quatrième épisode quasiment déconnecté de l'essence de la saga. Alors avec l'annonce d'un nouvel épisode avec à la réal John Moore, tacheron de la boite responsable de "En Territoire Ennemi" et la désastreuse adpatation de "Max Payne", et Skip Woods, scénariste de "Hitman", ca sentait le sapin à cent bornes. Nous voila donc sept ans avec un film assez médiocre après un quatrième opus déjà limite, où on opère encore un grand écart en meme temps qu'un bond dans le passé; après avoir sauvé l'Amérique de cyber-terroristes, le flic légendaire se coltine la lourde tache de sauver le monde civilisé, facon règlement de comptes entre les deux super-puissances. Et entre deux fusillades musclées, il se réconcilie avec un fils aussi teigneux qui bataille à ses cotés. Une occasion de sonder les rapports familiaux faite à l'entre-jambre, un scénario aux thématiques rétrogrades en plus d'etre étriqué, une absence de rythme soutenu et un gros pied de nez à la crédibilité; le film accumule les tares, conscient de faire dans minimum syndical. Seuls facteurs intéressants du film, la présence toujours impec du père Bruce Willis dans son role iconique, poussant la rigolade au détour de quelques scènes, et de l'action bien bruyante et bourrine, bien que spectatculaire, trop surréaliste. Dur constat pour une saga pourtant autrefois plébiscitée par les cinéphiles. Willis n'est pas encore trop vieux pour ces conneries, mais devrat mieux choisir auxquelles se consacrer.

En bref: "Die Hard" cinquième du nom nous ressert une intrigue de série B digne d'un direct-to-vidéo des années 90,sans questionner véritablement le rapport père-fils pourtant au cour du script, et sans revenir aux sources de la saga. Le film enquille comme un blockbuster bien sage quelques morceaux de bravoure tonitruants et à la pyrotechnie dantesque, mais n'emporte jamais tout à fait l'adhésion. Un épisode qui manque d'ame, d'une patte esthétique et d'une mise en scène appropriée. Ne lui reste que Bruce Willis et le titre d'une saga tombée en désuétude. Yippie Ka-Yay, pauvres cons.

Note: 13/20

Comments

[2flicsamiami]

C'est du bourrinage pur est simple, un vrai massacre. Par contre, j'ai trouvé Bruce Willis vraiment insupportable.

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Je suis d'accord sur toute la ligne, faire de john mclane autre chose qu'un type malchanceux qui s'en sort miraculeusement c'est se foutre du monde.

mistergoodmovies.net