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Kapalsky
24 août 2017

Critique ciné: "Lumière d'été" + "Les Proies"

Lumièresd'été1

Réalisateur venu au Japon pour interivewer des survivants de la bombe, Akihiro fait la rencontre de Michiko, jeune fille aux moeurs de fille d'un autre temps. Le temps d'une journée, les deux inconnus se découvrent lors d'un voyage improvisé...

Pur film contemplatif au sujet pourtant difficile, "Lumière d'été" nous invite, au gré des pérégrinations spotnaées de ses protagonistes, à laisser problèmes, chagrins et remords du passé pour se laisser aller à la joie de l'instant présent. Laissant planer une légère teinte de fantastique, ce petit ilôt de simplicité fait film étire ses scènes en longueur pour appuyer son propos. Sans prétention autre que de convoquer l'histoire ainsi qu'une touche de zen, le film peut séduire.

TheBeguiled1

La Guerre de Sécession éclate à travers le pays. Vicitme du conflit, un soldat nordiste trouve refuge dans un couvent de jeunes filles. La présence du militaire dans le camp sudste, et plus grave encore, dans un pensionnant de jeunes filles, va vite troubler leur quotidien...

Son cinéma divise, fascine autant qu'il irrite, et pour son dernier film, Sofia Coppola semble encore vouloir creuser l'écart. Adapté un premier temps par le légéndaire cinéaste Don Siegel, "Les Proies" est un petit bijou de tension perverse, qui après quarante ans, n'a rien perdu de sa puissance évocatrice. Sorti dans un contexte de révolution sexuelle, le film pouvait se targuer de réactualiser son propos, tout en étant un thriller d'une éfficacité diabolique. Forcément, avec un tel héritage filmique, Coppola se heurte déjà à un mur: comment réactualiser de nouveau les thématiques d'un tel récit après une adaptation aussi efficace? L'auteur-réalisatrice ne semble pas trop s'être posée la question, et préfère draper ses actrices de parures onéreuses plutôt que de développer le fond de son film. Pire encore, son virage effectué en cours de route ne prend pas, sa mise en scène ne parvenant jamais à créer ni suspense ni érotisme, à contrairo d'un Siegel qui savait distiller le venin de ses proies lentement. Beaucoup de bruit pour rien.

afficheLumièresd'été

En bref: Invitation à la méditiation sur une thématique pourtant bien noire, "Lumières d'été" s'apprécie comme il se regarde: avec simplicité et l'esprit ouvert. A recommander aux curieux de films art et essai et japanophiles.

Note: 13/20

 

 

 

 

afficheTheBeguiled

En bref: Largement en déçà de l'adaptation des années 70, "Les Proies" version 2017 est un trou béant filmique, un exercice de style inutile qui veut faire beau et moderne, mais qui à trop se pamer de sa soi-disant classe, laisse toute sa tension trouble et son érotisme venimeux sur la porte d'entrée. 

Note: 10/20

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