Critique ciné: "Le Croque-mitaine" + "Transformers: Rise Of The Beasts"

Toujours sous le choc de la perte de leur mère, une famille tente de faire le deuil. Mais cette période de chagrin est troublée par l'irruption d'un esprit malin, qui tourmente les enfants une fois plongé dans le noir...

Autrefois attaché aux sphères de la comédie familale pur jus, Shawn Levy est devenu depuis peu associé à celle de l'horreur, depuis le triomphe de la série "Stranger Things". Le film qui nous intéresse ici - énième adaptation d'une nouvelle de l'illustre Stephen King - se distingue sans fard du carton made in Netflix. D'une certaine sobrièté dans son premiers tiers, il retombe hélas vite dans les travers du genre, ou le traumatisme du deuil se résout par une confrontation directe et bourrine avec une entité surnaturelle et sanguinaire. Quelques plans bien posés font illusion ça et là, mais dès que le croque-mitaine en question pointe le bout de sa machoire, le film se mue en foire à jumpscare prévisible. Dommage.

1994. Le destin de deux jeunes personnes que tout oppose - Noah, ancien troufion sévoué à sa famille, et Elena, jeune archéologue ambitieuse - vont se croiser lorsqu'ils vont se retrouver en pleine guerre entre les Autobots et les Terrorcons...

Après des derniers épisodes calamiteux qui auraient pu sceller son sort, la franchise "Transformers" entend une nouvelle fois redorer son blason avec un énième reboot. Tentative désepérée de sauver les meubles ou vrai vent de fraîcheur enfin insufflé à une saga filmique s'étirant depuis plus de quinze ans? Un peu des deux. La recette est évidemment rodée dans cette éternelle lutte méchanisée entre bien et mal - du macguffin central en passant par les résurrections quasi-christiques. Mais ce opus jouant à fond sur une nostalgie 90s fort amusante capitalise un peu plus que de coutume sur ses humains, leur donnant suffisamment de quoif aire dans le cadre pour éviter l'écueil des boulets gigotants qui caractérisaient les épisodes passés. A ce plus non-négligeable s'ajoute un sens du fun revigoré par un casting haut en couleur et des scènes d'actions plus lisibles, donnant au tout une patine second degré fort appréciable. La saga à peut-être enfin débloqué l'atout qui va la rendre appréciable à nouveau.

En bref: "Le croque-mitaine" fait dans l'épouvante jumpscare en faisant mine de la jouer fine. Vite vue et vite oubliée, cette série B est à ranger dans la case des adaptations de King ni trop bonnes pour suprendre, ni trop mauvaise pour la répudier... à reserver aux inconditionels indulgents du genre, et de l'auteur donc.

Note: 11,7/20

En bref: Rythmé, péchu et joyeusement crétin, "Rise of The Beasts" àperpétue la bataille binaire entre méchants et bons aliens robotiques, le tout couvert d'une couche de nsotlagie 90s fort rigolote. Un blockbuster qui procure quelques doses de dopamine bienvenues, et qui renoue avec un sens du fun qui avait quitté la saga depuis de slustres.

Note: 13/20