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Kapalsky
3 avril 2023

Critique ciné: "Empire of Light" + "Shazam! La Rage des Dieux"

EOL1

Dans l'Angleterre du début des années 80, un petit cinéma de quartier, le Empire, est tenu par une poignée d'employés. Parmi euex, Hilary, à la santé mentale vacillante. L'arrivée de Stephen, nouvel employé sémillant, va changer la donne...

Cinéaste habitué à visiter les ères révolues autant qu'à sonder l'âme d'âmes troublées, Sam Mendes entreprend avec son dernier long ce que l'on imagine de prime abord un projet lié à sa propre jeunesse. Mais l'on se rend vite compte que son "Empire of Light" ne sera pas la plongée dans une Angleterre des eighties si teintée de nostalgie qu'on aurait pu le croire. Pendant actuel du "Cinema Paradiso" de Tornatore, mais moins impactant émotionnellement, son histoire à petite échelle survole plusieurs thématiques brulantes, à tel point que le 7ème Art semble passer au second plan, relégué majoritairement au background / témoin d'un passage d'époque. Au premier trône le drame de son héroïne en détresse mentale, subliment mis en image même si timoré dans ses circonvolutions narratives. Ce constat en demi-teinte n'émousse nullement la récéption de ce film modeste et campé avec sensibilité.

Shazam21

Investis de pouvoir divins, Billy Batson et ses amis orphelins vont se retrouver face à deux déesses ressurgies pour imposer leur domination...

Le DC Universe en pleine refonte subit les contrecoups de guerres intestines et de fatigue au box-office. Succédant à sa némesis de papier campée par un Dwayne Johson pétri d'égo, la séquelle de "Shazam!" se prend à son tour l'impact de ces remous industriels. Il faut dire que la nature stérile du métrage n'aide pas son cas, aussi inconséquent et agaçant que son opus opus originel. Difficile de trouver un point d'accroche ou un intêret persistant dans cette suite de coups de poings virtuels sans cesse envahi par moult farces pop-culturelles, qui s'enchainent au détriment de tout développement dramatique. Si l'on a moins de quinze ans et jamais vu un film d'un tel acabit, la recette pourrait éventuellement marcher.

afficheEmpireOfLight

En bref: Drame rétro à la photographie lumineuse et au casting impeccable, "Empire Of Light" demeure trop sage et poli pour susciter une émotion véritable, mais recelle quelques beaux moments de cinéma intimiste. Davantage portrait de femme que déclaration de passion cinéphilique.

Note: 13,7/20

 

afficheShazam2En bref: Suite risible d'un premier opus déjà de triste mémoire, "shazam!" deuxième du nim n'offre seulement rien de neuf dans le giron super-héroïque, mais s'auto-sabote constamment à coups de balgus lourdingues. Triste constat et résultante d'une crise identitaire chez DC qui risque d'impacter la suite de leurs entreprises.

Note: 11/20

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