Critique ciné: "M3gan"

Gemma, ingénieure osbédé par son travail, doit parfaire une ligne de poupée pour la compagnie qui l'emploie. mais au lieu de ça, elle met la touche finale à sa création d'envergure: M3gan, une poupée dernier cri concue pour interagir avec les enfants...

Avant l'arrivée de Barbie et après le retour de Chucky, c'est au tour d'une autre poupée de silicone d'envahir l'écran. Dernière née de l'écurie Blumhouse, "M3gan", tente de jouer sur son argument d'"horreur 2.0" pour faire trembler le cinéphile avide de frissons - insistant ncore sur ce procèdé antédiluvien d'IA se muant en entité diabolique. Et pourtant, ses rebondissements ont beau être téléphonés, sa violence chrirugicale et sa frousse minimale comme une batterie tombée à plat, il demeure que l'entreprise reste bien rythmée, occasionnellement fun, et parcourue de quelques sursauts de méchanceté perverse et d'éfficacité old-school dont son producteur/ co-scénariste James Wan à le secret. Il aurait fallu que le film adopte un ton résolument plus fou et vilain tout du long - le schtick de la poupée maléfique ne tenant que sur votre resistance à l'uncanny valley.

En bref: Pas flippant pour un sou mais d'une efficacité certaine, "M3gan" allie cybernétique et horrifique avec la grâce d'un éléphant dans une boutique de porcelaine. Toutefois, le résultat s'avère moins pénible que d'autres prods Blumhouse, et malgré un PG-13 qui entrave de vraies intentions déviantes, on s'amuse devant cette série B bien troussée.

Note: 13,4/20