Critique ciné: "Nos Bonnes Etoiles"

Lorsque deux hommes, trafiquant spécialisés dans la vente d'enfants abandonnés, tombent sur un bambin tout juste laissé par sa jeune mère, ils entreprennent un périple à la recherche d'une famille d'adoption...

Obnubilié par les thématiques filiales, Kore-Eda tisse de film en film une oeuvre d'une cohérence totale, où les liens du coeur et d'amour triomphent bien souvent des liens du sang. Avec son nouveau métrage - qui aura valu à l'excellent Song Kang-Ho un prix d'interprétation cannois - non seulement le cinéaste japonais pose ses bagages en contrée voisine, mais explore une autre facette de la parenté à travers la rencontre d'individus perdus, se muant au fil de leur virée à travers la nation des matins calmes en une famille recomposée. Comme à son habitude, Kore-Eda apport tact en sensbilité à un sujet qui aurait pu tomber dans le larmoyant facile. Si bien qu'on se prend d'affection pour le groupe au centre du film ens acahnt pertinnemment l'issue douce-amère qui l'attend.

En bref: Road-trip familial un brin longuet mais efficace, "Les Bonnes Etoiles" permet à son auteur de sonder une nouvelle fois les cellules familiales hors-normes avec une acuité hors-pair. Une palme méritée pour un petit métrage, fragile et inspiré.

Note: 13,8/20