Critique ciné: "The Power"

Au milieu des années 70, dans un hopital Londonien, Val, jeune femme issue d'un couvent, va débuter sons ervice en tant que nurse. Mais les restrictions d'éléctricité vont plonger le bâtiment dans le noir pendant sa tournée...

Situé dans un conexte historique propice à l'épouvante de sa situation et à la poignée de thèmes graves qu'il aborde, le long de la réalisatrice Corrina Faith joue astucieusement avec la pénombre dans laquelle elle plonge son héroïne ingénue, et la terreur d'une présence fantômatique rôdant dans les couloirs vétustes d'un hopital des seventies. Si rien ne surprend véritablement, la faute à un recours trop systématiques, tant dans sa narration que dans ses effets de style, aux usuels poncigs du genre, le film parvient à tirer quelques micro-singularités durant ses quelques quatre-vingt dix minutes. Pour les amateurs et amatrices du genre en priorité.

En bref:Dans la petite vague de films d'horreur au féminin, "The Power" ne fera certainement pas date, même si sa mise en place et son contexte peu usité valent en soi le coup d'oeil. Réquisitoire vengeur pour une rétribution face au muselage et à la maltraitance de la gente féminine - déjà vu dans d'autres films du meêm acabit - il tire ça et là son épingle du jeu, mais sans rester dans les mémoires. bel essai néanmoins.

Note: 13/20