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Kapalsky
7 octobre 2021

Critique ciné: "Mourir Peut Attendre"

NoTimeToDie1

Alors qu'il croyait pouvoir raccrocher le costume d'agent secret, Bond est contraint d'endosser à nouveau le matricule 07 pour stopper un plan dont l'impact global pourrait changer la balance des pouvoirs, tout en découvrant, au passage, de nombreuses et sordides révélations...

Après avoir fait trépigner les fans de la planète et cinéphiles convaincus, le dernier Bond - confié au prodige Cary Fukunaga,sort enfin sur les écrans, promis bien sûr à un succès au box-office digne de la saga soixantenaire. Une saga qui n'a eu de cesse de faire muer son iconique protagoniste tel un caméléon et de vouloir ancrer chaque épisode de sa saga dans l'ère du temps, avec ce que cela comporte de qualités comme de défauts. Or, dans cette ère ou progressisme et représentations diversifiées sont à l'ordre du jour, comment le dinosaure Bond va t'il encore gagner les faveurs de l'audience la plus large? "Mourir Peut Attendre" en donne un aperçu, qui risque autant de déconcerter les vieux briscards que les néophytes; terminant l'arc narratif entériné avec "Casino Royale" - poussant dans ses retranchements la charge émotionnelle du personnage campé par Craig, dont le flegme imperturbable à été jeté aux oubliettes - secondé par des nouvelles têtes à la présence finalement anecdotique. Tout comme son vilain, ses révélations, comme ses enjeux, parfois expédiés à la truelle. La logique parfois absurde de la séralisation arrive ici à son terme sans être tout aussi satisfaisante qu'on aurait pu s'attendre, quoi qu'assez audacieuse sur le papier. Avec sa conclusion qui fera jaser, gageons que les Brocolli réfléchiront davantage à comment garder Bond dans le giron des cinéphiles avertis.

afficheNoTimeToDie

En bref: Bond se délite joyeusement dans un "Mourir Peut Attendre" d'excelelnte tenue - desservi ça et là par des circonvolutions narratives finalement peu impactantes. L'ère Craig s'achève avec un petit goût doux-amer de décéption et de frustration, quand à la tournure qu'à pris la saga depuis son intronisation, voila quinze ans. Un opus qui fera jaser, soyez-en sûrs.

Note: 13,4/20

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