Critique ciné: "Ballerina"
Enfants aussi ambitieux que turbulents, Félicie et Victor s'chappent de l'orphelinat où ils ont été recueillis pour filer à Paris. Tandis que l'un tente de percer en tant qu'inventeur, l'autre veut briller sur la scène de l'Opéra de Paris. Le vilain petit canard va devoir apprendre à danser comme un cygne...
Lorsque l'on veur raconter l'histoire d'une passion, rien de mieux que la recette éprouvée de l'"underdog story". S'il serait facile de décrire "Ballerina", co-production franco-canadienne, comme un savant croisement entre "Rocky" et "Dirty Dancing" dans le Paris du début du XXème siècle, ce serait réduire le film à un vulgaire empilage de citations filmiques. Ses emprunts, des DreamWorks de la belle époque en passant par la comédie ricaine, le film les assume, tout comme sa dimension gnan-gnan, qui au vu du contexte, aurait pu être facilement irritant. Mais grâce à une jolie écriture de personnages et un vrai équilibre entre gravité et légèrté, dichotomie d'ailleurs au coeur de l'évolution de son protagoniste, le film parvient à nous transporter sans peine. Sans volonté de tenir tête aux mastodontes du genre, mais dôtée d'une vraie fougue, cette ballerine devrait faire tiurner quelques têtes pendant les fêtes.
En bref: Petite surprise idéale en cette fin d'année morose, "Ballerina" convoque émotion, humour et messages positifs avec une grosse louche d'enthousiasme et quelques élans inspirés. Un long-métrage d'animation grand public qui saura charmer même les plus cyniques.
Note:14,4/20