Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kapalsky
23 juin 2010

Critique ciné: "Fatal"

FATAL1FATAL2

Fatal Bazooka, la kaira du rap, impose sa domination dans le monde de la musique: son business est florissant, son épouse superficielle enviée par tous, et un parc à thèmes en son honneur  est sur le point d'être construit... mais tout change lorsque arrive sur la scène musicale Chris Prolls; nouveau prince de la techno-pop. Le nouveau venu fait ses preuves et espère détroner Bazooka de son titre de "Number One"...

L'enfer du show-biz. Fatal Bazooka, le rappeur savoyard crée par l'ancien animateur amateur de streaking déboule sur grand écran pour une avalanche de bling-bling, de frime et de clashs musicaux. On pouvait s'attendre à une comédie super-vulgaire et lourdingue à souhait. L'humour est en effet loin d'être fin, mais contrebalancé par une satire azimutée du star-system et un rythme comique qui dézingue tout dans son premier quart d'heure, avant d'opérer un virage surprenant dans sa deuxième partie. En prenant pour modèle les récentes comédies américaines débiles (dans la veine des productions Judd Apatow et compagnie), Michael Youn livre un film bourré d'énergie qui assume sa débilité à fond, porté par d'excellentes parodies musicales et une troupe d'acteurs en roue libre, avec en tête l'excellent Stéphane Rousseau, offrant une composition inouïe de chanteur écolo androgyne. On connaissait l'humoriste chanteur et acteur dramatique cassant son image de bouffon (voir "Héros" de Bruno Merle), il livre ici une premier réalisation inégale mais prometteuse.

afficheFatalEn bref: Peut-être la bonne surprise du cinéma comique français: "Fatal" explose les travers de la sphère musicale et des mass media, fustige les tendances et livre un humour potache nourri au kérosène. Décapant, parfois hilarant, la satire fonctionne et les vannes fusent. Du grand délire assumé et dynamique!

Note: 14,5/20

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité