Critique ciné: "Equalizer 2 "

Soyons francs, "The Equalizer" premier du nom, vaguement inspiré de la série télé éponyme, était loin d'être un chef d'oeuvre resté dans toutes les têtes. La mise en chantier d'une suite ne s'est donc faite qu'avec l'accord de sa star et de quelques millions de dollars récoltés au box-office. Bis repetita pour Washington donc, qui cete fois-ci, déssoude du méchant ambigu et aide son prochain entre deux cassages de dents. C'est meme dans ces instants qu'on apprécie le film davantage étrangement: au-delà de la satisfaction de voir le formidable comédien coller des pruneaux et lacèrer les vilains, c'est son attitude paternaliste et bienveillante qui ravit le plus, le personnage de Robert McCall n'hésitant jamais à donner de sa personne et de son temps, aussi bien au viellard qu'au jeune de la rue. On se prend même à souhaiter qu'un film ne tourne qu'autour des bonnes actions civiques du bonhomme. Un "Equalizer 3" en charentaises ?

En bref: Le toujours sémillant et charimsatique Denzel Washington revient dispenser une justice sauvage dans "Equalizer 2", une suite ni meilleure ni pire que le premier opus. Clairement pas ce qui se fait de mieux en termes d'action, mais dans le registre presque rare du vigilante movie, il fait le café.

Note: 13,5/20