Critique ciné: "The Brutalist"
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Encensé depuis le bouche-à-oreilles post-festivals, "The Brutalist" s'annonçait à la fois comme un film-somme et une date à marquer au fer rouge dans le calendrier 2025. Troisième film du jusqu'alors inconnu Brady Corbet, ce métrage aux ambitions thématiques visibles s'appuie en majeure partie sur une photo démentielle et un casting quatre étoiles. Sa vision parfois corrosive d'un rêve américain n'a en soi rien de bien détonnant, mais ses quelques fulgurances de mise en scène, calquant la démesure d'un protagoniste en pleine effervescence, méritent quelques louanges. Arty, trop long, prétentieux diront certains, "The Brutalist" fait partie de ces œuvres clivantes qui marqueront sans nul doute leur époque, au point de devenir de futurs classiques.
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En bref: Métrage ambitieux à plusieurs niveaux, récit d'Américan Dream vérolé de l'intérieur et presque désespéré porté par des comédiens en état de grâce, "The Brutalist" est une proposition cinématographique tout sauf consensuelle et fortement intéressante. Un film d'auteur dans le sens le plus catégorique du terme, dont l'ampleur thématique risque de faire jaser bien après son intermission.
Note: 13,7/20