Bienvenue et très bonne année 2014 à tous!

Et je démarre avec une première dans l'histoire de mon blog, le classement des films qui m'ont le plus marqué et décus en 2013!
Cette liste est purement subjective, et les films listés ne sont pas tous ultra-géniaux ni très extra-mauvais, mais représentent pour la plupart les facettes d'un spectre de qualité cinématographique, oscillant souvent entre médiocrité et résultats corrects. Je n'ai pas pu tout voir cette année, alors forcément, beaucoup de films acclamés par la critique ne seront pas dans le liste.

Vous pouvez évidemment retrouver la plupart des films cités dans la catégorie "Critiques ciné"!

P.S.: A noter que l'article que vous lisez devait etre initialement mis en vidéo pour inauguer la catégorie "CINEFRAG", où je reviens sur l'actu et le cinéma en général, mais au vu des récentes affaires concernant les droits d'auteur sur une certaine plateforme de vidéo, j'ai préféré poursuivre la liste par écrit.

TOPCINE2013

Django Unchained
Que dire sur la grosse baffe tarantinesque qui n'a pas été déjà dit?! Gros plaisir de cinéphile, grand film en devenir, "Django Unchained" est le film qui à démarré l'année 2013 avec trois tonnes de TNT.

Sugar Man
Si vous avez raté le fascinant documentaire sur le parcours hors normes du chanteur folk Sixto Rodriguez, je vous conseille vivement de mettre la main sur le DVD, plus sur l'album du chanteur, qui pour l'occasion est ressorti dans les bacs. Superbe portrait d'un artiste n'ayant succombé aux foudres de la gloire, pourtant devenu symbole de révolution, le film est une virée musicale éclairée qui vous fera replonger dans une époque qui sent bon le vinyl!

Evil Dead
Que tout ceux qui comme moi étaient des plus sceptiques à l'annonce d'un remake d'Evil Dead peuvent souffler! Confié au jeune réal argentin Fede Alvarez, le classique de Sam Raimi revu à la sauce 2010 envoie du lourd grace à une mise en scène nerveuse, et opte pour l'horreur premier degré craspec et sanglant. Ce qui tranche évidemment avec l'ambiance et le ton de l'original, plus comique que purement gore, et déclenchera les foudres de certains fans. Pour éviter la prise de tete, on s'abstiendra donc de faire trop de comparaisons avec le classique, et d'apprécier ce remake en tant que bon gros délire goresque, qui à au moins le mérite de se classer au-dessus de la moyenne dans le domaine.

Stoker
La cinéma coréen à plus que jamais le vent en poupe, et comme si ce n'était pas assez, voila que la crème des cinéastes orientaux s'expatrient aux States pour signer leurs premiers gros blockbusters US! Si c'est mission à moitié réussie pour le génial Kim Jee-Woon ave son "Dernier Rempart", Park Chan-Wook remporte notre adhésion avec son "Stoker", vertigineux et pervers à souhait. Influences hitchcockiennes évidentes, mise en scène de l'espace magistrale, interprétations tout en nuances, le film nous transporte dans son univers dérangé. Sans etre un chef-d'oeuvre, le métrage reste un formidable essai dans le genre!

Iron Man 3
Marvel nous a offert l'un de ses films les plus burnés en confiant le troisième opus au scénariste Shane Black, dont la popularité est passée aussi vite que la décade qui l'a vu monter au rang des noms à suivre dans l'industrie. Pour donner une comparaison, c'est comme si les producteurs de Twilight avaient décidé de confier leur franchise aux mains de Joe Ezterhas. Un choix qui a lancé pas mal de controverses et de débats sur le final de la trilogie, mais dont les quelques bonnes idées sont venues donner un bon coup de jus à une série qui devait sacrément s'imposer après le fracassant "The Avengers".

Cloud Atlas
Conspué par une bonne marge de la critique et boudé par le public, "Cloud Atlas", le film de SF le plus ambitieux de l'année passée s'est injustement ramassé au box-office. Rater ce film, c'est manquer une formidable aventure humaine aux tons variés et aux thématiques fortes. Et même si l'ensemble souffre parfois de son propos naif et de quelques outrances artistiques, la dimension purement titanesque de l'oeuvre, naviguant entre plusieurs époques et personnages, est étourdissante! Et cette année, les Wachowski comptent encore nous décrocher la machoire avec leur prometteur "Jupiter Ascending". Alors ne manquez pas le rendez-vous!

Samsara
L'un des films les plus impressionants de l'année ne contient ni CGI, ni super-héros, ni acteurs oscarisés. Si la trilogie Qatsi ou "La Terre Vue du Ciel" sont le genre de documentaires qui vous parlent , il y'a fort à parier que "Samsara" était le film de l'année. Images filmées en 4k des hommes, du monde et de sa culture, le film de Ron Fricke est un métrage dans la plus pure expression possible: sans dialogue, porté par ses fabuleuses images et sa musique atmosphérique, divisé en segments passant du dramatique au comique. Un merveilleux voyage dans un monde aux mille et une facettes, le nôtre.

Hansel & Gretel: Witch Hunters
Pourquoi un des blockbusters les plus nanarifiques de l'année passée est dans ma liste de meilleurs films? Parce qu'après une bonne platrée de purges dans le genre fantastique, cul-cul la praline ou inoffensives, ca fait du bien de voir une comédie d'action qui assume à fond son postulat dingue et pousse, sans prétention aucune, la logique destructrice de son script jusqu'au bout. Un grand moment de délire signé Tommy Wirkola, auteur de non moins délire "Kill Buljo" et "Dead Snow", qui signe son premier film ricain.

The Place Beyond The Pines
La presse est unanime, le public également, et à moins d'etre le plus grand raleur du monde, il n'y a pas de raison de bouder l'un des drames le plus brillants sorti depuis des lustres. Impeccablement interpreté et finement écrit, le film de Derek Cianfrance, pure tragédie générationelle, dame littéralement le pion aux films de James Gray, dont le décevant "The Immigrant" fait bien pale figure à coté.

Only God Forgives
Beaucoup d'encre à coulée sur le dernier Nicolas Winding Refn, que tout le monde atendait au tournant après le succès de "Drive". Exercice de style foireux, ou la forme domine sur le fond? Délire post-kubrickien faussement arty et poseur? Les variations affluent et personne ne peut se mettre d'accord... ce qui est probablement une des raisons pour lesquelles suivre l'histoire du film est si intéressante. En perturbant son audience, le réal danois fait jaser et apporte une plus-value à un film qui vaut pour son ambiance déletère et sa violence crue que pour son scénario finalement pretexte. A l'instar de son "Guerrier Silencieux", "Only God Forgives" est un OVNI cinématographique qui déroute, et doit donc se regarder en tant qu'expérience hautement psychédélique. Pour qui veut un trip loin du cinoche mainstream, vous voila prévenus.

Pacific Rim
Ca, pour une bonne surprise, c'était une bonne surprise! Del Toro s'attaque au blockbuster rendant hommage à la culture animé! Un bon gros film d'action jouissif qui convoque l'enfant en chacun de nous, mis en scène avec la déférence au genre et l' intelligence qui caractérisent le réal mexicain. Un tour de force qui certes, ne fait pas de "Pacific Rim" le film le plus génial jamais concu, mais est un pas dans la bonne direction, celle des blockbsuters futurs qui peuvent etre fun sans etre totalement débiles ou portés sur l'exploitation de jouets! Je te regarde, Michael Bay!

Le Congrès
Après "Valse Avec Bachir", Ari Folman surprend encore, se servant de l'animation pour explorer des thématiques sérieuses. Dans "Le Congrès", admirable effort visuel et narratif, trip animé aussi riche qu'angoissant, il est tout autant question de l'image de soi que de la propriété intellectuelle et du devenir de l'industrie gangrénée qu'est Hollywood. Folman se planche actuellement sur une adaptation du journal d'Anne Frank. On attend de pied ferme.

Kick-Ass 2
Pour qui en a ras la casquette du ploitiquement correct, "Kick-Ass" et sa suite un poil supérieure sont les doses de joie qu'on attendait mais n'osait pas demander. Et s'attaquer à l'oeuvre hyper-trash de Mark Millar n'est pas chose aisée. Forcément plus soft comparé à son modèle papier, le film jouit cependant d'une liberté de ton rarement vue dans le genre, surtout à cette époque où les studios misent sur le succès des super-héros pour séduire un public toujours plus jeune.

Elysium

L'autre baffe de l'année pour moi dans le genre SF, qui certes, est aussi ambitieux que "District 9" sans en avoir la profondeur, mais demeure tout de même un spectacle dynamique qui ravit le geek en chacun de nous! Peut-etre que sn troisième long sera moins bien ou encore mieux, mais je suis sur que Neil Blomkamp est peut-etre le George Lucas de sa génération!

Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde
Fabuleux final de la trilogie Blood Cornetto initiée avec "Shaun of The Dead", "The World's End" décoiffe dans toutes les largeurs. Ne manquant ni d'ambition ni d'une bonne dose d'humour, cette généreuse comédie accumule tant de moments de bravoure, que son existence meme, dans ce genre phagocyté par la recherche de la blague à deux balles et du casting inepte, releve du miracle. Trop de choses à dire sur l'un des chocs de cette année 2013, juste un mot: BRAVO. God Save The Queen, God Bless Edgar Wright!

La Danza de la Realidad
Le grand Alejandro Jodorowsky narre son enfance dans un film autobiographique, forcément à son image, empreint de mysticisme, de spiritualité et d'une profonde passion pour l'etre humain. Meme si vous n'etes pas familier avec sa filmogaphie impressionante, je ne peux que trop vous conseilelr le visonnage d'un des films les plus droles, émouvants, tordus et artistiquement aboutis sortis depuis longtemps. Un OVNI qui claque!

Pain & Gain
Les surprises peuvent arriver des fois... Un sujet détonnant, un casting marrant et une virée infernale sans temps mort en technicolor: "Pain & Gain" était le film que j'attendais avec un grand sourire aux lèvres, et qui m'a finalement bien scotché. Voulant tater du cinoche des Frères Coen mais à sa sauce, Michael Bay signe son meilleur film (après "The Rock"), et s'est donne les moyens de faire un film où l'esbrouffe visuelle sert le propos d'un scénario aussi ridicule que tristement basé sur des faits réels.

Sound City
Je ne sais pas si le film que je cite à eu droit à une sortie DVD dans nos contrées, mais si vous pouvez, procurez vous le de toutes les manières possibles: le docu de Dave Grohl sur l'un des studios d'enregistrement les plus mythiques de tous les temps, vaut son pesant de cachuètes! Témoignages de star du rock, découvertes historiques et prestations musicales de qualité font de ce film un docu incontournable, surtout pour qui est branché question bon son!

Gravity
Pure expérience de cinéma, avant d'etre un drame à échelle humaine, "Gravity" était le blockbuster de l'année qui valait le prix du ticket et le déplacement dans une salle obscure. (A ce propos, j'attends de voir le court-métrage "Aningaaq" de Jonas Cuaron) Question plan séquence, on ne s'était de souvenir cinéphile pas pris une telle patate en pleine tronche depuis la fameuse baston non coupée de "The Protector" avec Tony Jaa! Alors certes, on peut pinailler sur le fait que le scénario ne soit pas à la hauteur du visuel et que les métaphores types philo de deuxième année puissent faire grincer les dents des plus cyniques, mais étant moi même cynique, je me suis laissé emporter par le film.

This Is The End
Pas le film le plus fin du monde ni le mieux réalisé, mais une énorme tranche de fous rires pour tous ceux qui comme moi raffolent de la nouvelle comédie irrévérencieuse riciane! Point noir au tableau de cette comédie apocalyptique signée Evan Goldberg et Seth Rogen, c'est qu'elle s'adresse à un public d'initiés. En clair si vous n'avez pas vu "Pineapple Express", "The Green Hornet", "Supergrave", "Observe & Report", "Eastbound & Down"... vous risquez de rater beaucoup de blagues meta.

9 Mois Ferme

Le succès critique et au box-office de la dernière comédie d'Albert Dupontel, roi de la comédie au vitriol, était amplement mérité, au vu de la brillance de sa satire sociale cartoonesque mais un sujet profondément humaniste, portée par un casting hallucinant. A voir d'urgence si ce n'est pas déjà fait!

Snowpiercer
Grosse baffe ciné inattendue, enchainement de séquences purements WTFesques, parabole pas finaude sur l'Humanité mais virée efficace et diablement maline par instants. Tarantino à explosé le début de l'année avec son Django, Bong Joon-Ho à dynamité la fin de l'année avec son film de SF hautement déjanté.

Quai d'Orsay
Une comédie délicieuse, irrévérencieuse, portée par un casting au poil, que beaucoup comparent à "In The Loop", que pour ma part je ne supporte pas. La comédie française de l'année qui m'a remis d'accord avec la comédie française en général (avec "Les Garcons et Guillaume, à table!").

Evasion
Schwarzy et Sly se donnent la réplique pour s'échapper de taule. What else? Pas un film ultra-mémorable, mais le temps d'une séance, on en vient à se rappeler l'ère où nos deux papys fortiches étaient les rois du film d'action.

The Lunchbox

Drole, sensible et donnant faim, l'une des comédies dramatiques les plus sincères et tendres que j'aie jamais vues, je recommande chaudement!

La Reine des Neiges
Dans la lignée de "Raiponce", une très chouette histoire ponctuée par des moments dramatiques bien dosées et de l'humour jamais débile, et quelques unes des séquences musciales les plus catchy pondues dans un film d'animation. Coup de coeur pour un film dont je n'attendais pas grand chose. Disney renait de ses cendres.

FLOPCINE2013

Man of Steel
Internet s'est insurgé, les fanboys sont indécis, le public lui-meme n' a pas su ou donner de la tete, le dernier Superman à très certainement divisé le public. Et ce pour d'évidentes raisons. Si le retour du héros en collant en 2006 manquait de punch, celui-là en a revendre, mais ca ne suffit pas à faire un bon film. Pourtant tout s'annoncait grandiose, avec Chris Nolan en prod executif, Zack Synder à la réal, David Goyer au script et Hans Zimmer au score. Résultat final bien mitigé: un film visuellement peu digeste au script confus, à la musique peu inspirée. Le film n'est pas un foutage de gueule, loin de là, mais l'humour et l'héroisme sont aux abonnés absents... et on voit que le film en patit cruellement, essayant d'etre un ersatz de "Dark Knight", lorsque la figure du super-héros quintessentiel demandait un traitement autrement moins gravissime. A choisir, je prefère encore les incarnations meme plus naives de superman, comme dans l'extrait ci-dessous. Parce que c'est ça Superman, basiquement le coté yin du superhéros, le mec sans taches qui représente la droiture, l'espoir et l'héroisme, aucune des qualitées pourtant répétées sans cesse au cours du film, ne transparaissent dans la version de Synder.

Die Hard 5
La saga Die Hard est morte. C'est dur à dire pour le gros fan de la série que je suis, John McClane étant un de mes héros d'enfance, figure ultime du mec à la ramasse qui à force d'opinitareté et d'une sévère paire de cojones, arrive à sauver les situations les plus merdiques du monde. Si à partir du quatirème épisode, le bordel s'intensifiait avec une magnitude effrayante (McClane sauvant l'Amérique de vilains hackers) là ca part trop en cachuètes. Rétrograde et surréaliste, piétinant tout le charme et l'intensité d'une saga qui comptait sur un savoir-faire de la mise en scène d'une action réaliste et matinée d'humour bien fendard, Die Hard 5, est de la part de la Fox, malmeneuse de licences devant l'éternel, et de leur servile réal John Moore, un énorme doight d'honneur pointé non seulement aux aficionados, mais aussi aux fans de films d'action, qui attendaient un retour en grace du héros, et non pas une série B sortie du vidéoclub.

The Grandmaster
Je ne suis déjà pas grand fan de Wong-Kar Wai, mais lorsque la nouvelle d'un biopic sur Ip Man serait pondu par le réal favori de l'intelligentsia du cinoche, ma curiosité m'a piqué. Surtout au vu du calibre du personnage abordé, figure mythique dans la culture chinoise. Hélas, meme si ses quelques fulgurances stylistiques montrent un vrai talent de mise en scène de la part de l'esthète asiatique, "The Grandmaster" manque de rythme et d'un souffle épique qui auraient pu donner à son film une toute autre dimension. Au lieu de ca, on se retrouve devant un drame filmé avec les tics habituels du réal, entreocupé de quelques scènes de baston joliment chorégraphiées mais rarement mises en valeur, le tout dans un contexte historique trop vague pour etre accessible au chaland. Un essai décevant donc pour moi, pas mauvais mais pas magistral non plus.

Warm Bodies
Si "Twilight" nous avait démontré que le fantastique pouvait etre édulcoré d'une manière peu tolérable, "Warm Bodies" continue dans la suite logique du nivellement par le bas dans l'espoir de rameuter le public le plus large. Comment me direz-vous? Comme pour la saga de vampires pailettes contre loups-garous à poil en short, oter toute velleité de discours politique ou générationnel, toute semblance de gore ou de violence viscérale, et noyer tout ca dans une redite à peine pan-pan cul-cul de "Roméo & Juliette" avec une fin si pourrave que coller l'appellation "zombie" à ce film devrait donner des frissons à George Romero. Soit dit en passant le film n'est pas une purge, mais bon sang, rameuter les midinettes avec du mort-vivant, c'est pas acceptable!

Boule & Bill
J'aurais pu parler des "Profs" et de son niveau ras-des-paquerettes en tant que comédie, mais la pire bouse dans le genre cette année mérite bien plus d'éloges. "Boule et Bill" est monstrueux, dans le sens où ce qui aurait pu etre une adaptation à la limite rigolote d'un comic à gags est devenue une espèce de drame familial stupide, embarassant et meme pervers. Un exemple comme il en existe peu de dégénerescence d'un matériau d'origine, dont le blame revient aux auteurs qui ne savaient meme pas ce qu'était la BD avant de s'embarquer dans l'aventure. Une belle tache qui sent le souffre et ne va pas réhabiliter le blason de la comédie camembert.

Upside Down
En parlant de Roméo et Juliette, l'autre film qui m'a fait grincer des dents, tout particulèrement au sein d'un genre que j'affectionne plus que tout, c'est bien ce truc qu'est "Upside Down", film au visuel atirant et au concept aussi alléchant,qui se résume finalement à une amourette inspide et lénifiante entre un demeuré soit-disant génial et une ingénue qui n'en fiche pas une. Grosse décéption, violent poing dans ma face, les mots me manquent.

World War Z
Ou comment ruiner l'un des sujets les plus potentiellement ravageurs et le transformer en nullité n'ayant que pour caution d'avoir des zombies à l'intérieur. Il y'a des films qui mettent en jeu notre suspension d'incrédulité pendant la séance, eh bien celui-ci est un de ceux qui a personnellement achevé de me l'oter. Entre moments de stupidité et usuelles scènes de poursuite, difficile de croire que cet accident cinématographique à été écrit par autant de scénaristes pourtant talentueux.

American Nightmare
Je pariais pourtant un max sur ce film au pitch diablement prometteur. mais le résultat final fut bien décevant, quoi que fournissant tout de meme quelques unes de ses promesses: une critique des clivages sociaux et de l'isolationnisme moderne, relayée par un récit parano et un brin extreme, qui avec un fond plus travaillé et une mise en scène détonnate, aurait pu etre un honorable film de SF. il n'en est que la moitié.

The Conjuring
Première fois depuis des lustres que je me sis endormi devant un film, tout particulèrement un film d'horreur, qui pourtant font marcher mes zygomatiques. Alors oui, l'aspect vintage fonctionne et quelques effets marchent, mais on en décroche pas des habituelles histoires d'exorcismes resservies depuis le succès du classique de William Friedkin.

L'Aube Rouge
Un remake indigent et inutile d'un classique du film d'action du début des années 80 (pour la petite info, premier film à avoir obtenu la classification PG-13). En plus d'etre con, le métrage n'inspire aucun des sentiments qu'il croit véhiculer. Dans le même genre, je recommande "Homefront" sur consoles, plus stimulant et étonnement mieux écrit.

Riddick
Une redite de Pitch Black qui se veut plus ambitieuse, mais noie son spectateur dans l'ennui. Ironique.

Voila pour mon classement perso des films de l'année dernière, il y'a beaucoup à dire mais je suis allé à l'essentiel. En vous disant à bientot pour un nouveau top-flop, je vous souhaite une très bonne année ciné 2014!

Retour sur le Cinéma de 2013!

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