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Kapalsky
7 décembre 2021

Critique ciné: "Belle"

Belle1

Convertie à un nouveau réseau social, la jeune Suzu passe sur Internet pour Belle, avatar créee de toute pièce, lui permettant de chanter à sa guise. très vite, sa notorièté devient internationale, et elle va lui apporter plus de problèmes...

Avec une vitesse d'un film tous les deux ans, la croisière Hosoda continue tranquillement son cours, portée par une dityhrambe quasi-unanime et un flair artistique rarement démenti. Si l'on peut accepter les marottes d'un auteur, sa capacité à pousser la suspension d'incrédulité ou  àjouer de la naîveté de son concept peuvent vite donenr du grain à moudre à ses détracteurs au mieux, et perdre ses spectateurs au pire. Son dernier opus, "Belle", marque hélas un essouflement de la part du metteur en scène, avec une énième vision fantasmée d'un Internet rassembleur de peuples, théatre de joutes mélant le grandiose et l'intime - intime aux frasques adolescentes mièvres et sans saveur. L'indigence de son troisième acte achève de noyer le tout dans une guimauve à laquelle Hosoad nous avait habitué par le passé, mais rarement avec autant de ratés dans ses thématiques. Gageons que pour son prochain opus, l'auteur prenne plus de temps pur mûrir soit sa mise en scène soit les réflexions qu'il tente d'exploite de manière sous-jascente: lui qui descend Miyazaki devrait peut-tre y revenir à quelques encablures.

afficheBelle

En bref: entre redite, auto-pompage et manque de soufle général, "Belle", dernier film de Mamrou Hosoda, ne parvient à cacher, derrière le faste de ses afféteries visuelles, son manque cruel d'acuité et d'inspiration, laissant place à une insupportable mièvrerie et une construction dramatique qui tire sur la corde raide. Pas désagréable à regarder, mais de la part d'un auteur dont l'oeuvre prend du corps à chaque opus, on était en droit d'attendre bien mieux.

Note: 12,3/20

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