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Kapalsky
26 octobre 2021

Critique ciné: "Venom: Let There Be Carnage"

Venom12

La cohabitation entre Eddie brock, journaliste paumé, et Venom, symbiote venu de l'Espace, n'est pas de tout repos. Elle risque d'être encore plus mise à mal lorsqu'un semblable de l'alien s'attache au notoire Cletus Kasady, meurtrier promis à la peine de mort...

Après un premier opus d'assez triste mémoire, où son personnage éponyme passait plus pour un bouffon qu'une impitoyable machine de mort (Deadpool est peut-être à blâmer pour cela), Venom revient donc en salles, faisant l'objet de critiques sauvages et d'un accueil assez refroidi de la part des audiences. Pourtant, il a beaucoup à dire sur ce deuxième opus qu'on aurait ou redouter aussi lénifiant que le premier, mais se révèle plus dingue et drôle, voire même résolument foutraque par rapport à son prédécesseur. Sans véritablement s'écarter des exigences imposées par le moule MCU, le métrage d'Andy Serkis à pour lui une sorte de folle énergie qui le rend terriblement attachant, nous donannt un tout d'une heure trente sans temps mort, une sorte de film bâtard perdu entre le blockbuster carré et la série B azimutée. Serkis semble même tellement oser les excès propres aux pages de comic-books qu'on se prend à aimer le film autant pour ses tares que ses rares qualités. Tout est encore une fois d'affaire subjective, mais cette petite pincée de dynamite bienvenue dans une série de films aussi désinfectées que de la Javel donne le sourire.

afficheVenom2

En bref: Produit calibré mais suffisamment cinglé pour se démarquer du tout-venant, ce deuxième opus des Aventures du Lethal Protector surprend. Azimutée en diable, emvoyant cohérence, tonalité et sanité au placard, cette commande emballée par un Andy Serkis qu'on imagine guilleret de manier ce petit bazar bardé de blagues vaseuses et de CGI bourrin s'avère être redoutablement plus distrayante que le premier opus. Un film de comic-book presque dégénéré, ce qui en soi est un changement appréciable.

Note: 13,8/20

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