Critique ciné: "Kaamelot: Premier Volet"
Alors que Lancelot du Lac règne sur la Bretagne, une résistance s'organise pour contrer sa tyrannie. Tout le monde attend le retour providentiel du Roi Arthur Pendragon, disparu depuis dix ans...
L'attente était longue, mais en valait la peine. Attendu par le Graal, le film "Kaamelot" version cinéma répond aux attentes fébriles d'une horde de fans et d'une communauté de geeks bienveillante, mais viens également mettre un pied dans la fourmillière en dynamitant le paysage tranquille du cinéma français. Continuation logique et dense de sa revitalisation du mythe arthurien carburant à l'argot et à la lose, le métrage ambitieux d'Astier fait cohabiter comédie vacharde et drame intimiste sans peine, et même si ses ellipses narratives sont assez abruptes et quelques interactions assez lourdingues, l'ensemble se savoure sans perte de rythme et sans être jamais désagrébale, même pour les néophytes. Une telle entreprise mérite l'admiration par les temps qui courent.
En bref:"Kaamelot" version cinéma est une admirable enteprise cinématographique sortant des canons habituels francophones, où l'épique et les répliques qui piqunt se marient pour un mariage dont l'évidence et la limpidité frappent. Un film de fantasy lo-fi mais ambitieux, qui suinte par tous les pores la passion de son auteur et sa gratitude envers son audience fidèle.
Note: 14/20