Critique ciné: "The King Of Staten Island"
Glandeur de longue durée revant de devenir tatoueur professionnel, Scott n'arrive pas à quitter le foyer familial, ou flotte encore l'aura d'un père prompier disparu trop tôt. Mais alors que sa soeur part poursuivre ses études supérieures et que sa mère trouve un nouvel amant, il va devoir se résoudre à laisser
Célebré outre-Atantique depuis deux décennies maintenant, le cinéma de Judd Apatow, peuplé de sympathiques marginaux pris par les vicissitudes de l'existence, à engendré une nouvelle école de comédiens désormais bankables et contribué à redéfinir la comédie américaine. Capable de passer de la gaudriole de fraternité aux épanchements émotionnels en un clin d'oeil, il continue de tracer son sillon avec son nouvel opus, paradoxalement en terrain connu mais d'une étonnante singularité. Dans cette Amérique des laissés-pour-compte et des brisés, Apatow tire un récit limpide et porté par des comédiens rayonnants, dont les personnages attachants sont la moelle épinière et dont leurs errances sont des démonstations d'humanités parfois touchantes. Et s'il stabilote parfois trop les évolutions de ses protagonistes, au point de paraphraser ce que le montage affiche sans ambiguité, on pardonne cette tare devant la générosité des punchlines de compétition délivrées au kilomètres tout au long de cette "ride" cathartique. Chapeau.
En bref: Comédie dramatique lumineuse portée par un casting confondant de naturel, "The King Of Staten Island" prouve que son auteur 'na rien perdu de sa vis comica, et continue de trôner fièrement au-dessus du lot. Une bon, très bon cru.
Note: 14,9/20