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Kapalsky
1 mars 2020

Critique ciné: "Invisible Man"

InvisibleMan

Parvenant enfin à couper les ponts avec son compagnon abusif, Cecilia récupère lentement sa sanité. Mais peu de temps après sa libération, elle sent une présence rôder autour d'elle...

Après l'échec du "Dark Universe", le projet d'une réadaptation de "L'Homme Invisible" semblait être vouée aux oubliettes.Reconfié aux bonnes mains des producteurs de Blumhouse et au scénariste / réalisateur Leigh Whannell - dont le cv impressionant atteste de son savoir du genre horrifique - ce récit angoissant trouve un nouveau souffle, en phase avec notre époque tout en jouant avec les peurs d'antan. Narrant comment une jeune femme se retrouve en proie à un stalker indicible, le métrage parvient, grâce à une mise en place de ses enjeux stratégique et une certaine économie dans son premier tiers, à créer une identification totale avec sa victime, campée remarquablement par Elizabeth Moss - et propose de tirer le concept vers une direction moderne, où la menace extérieure est le terreau d'une observation parfois juste sur les relations toxiques. Suffisamment malin pour surprendre à quelques encablures, ce petit moment de frisson ne sera pas un rush d'adrénaline cathartique, mais ses effets en seront tout aussi éfficaces.

afficheInvisibleMan

En bref: Réactualisation parfois tétanisante du concept d'épouvante, "Invisible Man" est une très honnête série B, dont les quelques brillances et éclats de violence fonctionnent du tonnerre. A classer dans la petite case des Blumhouse qui ne sentent pas totalement mauvais.

Note: 14,5/20

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