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Kapalsky
24 octobre 2019

Critique ciné: "Maléfique: Le Pouvoir du mal" + "Terminator - Dark Fate"

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Lorsque sa filleule Aurore lui apprend qu'elle compte se marier avec le jeune Prince Phillipe, Maléfique, protectrice des forêts, n'accepte pas l'heureuse nouvelle, toujours méfiante du monde des Humains. Cette union pourrait cependant instaurer une trêve entre les créatures fantastique et le royuame voisin...

Sorti en 2014, "Maléfique" premier du nom revisitait l'iconique villaine de Perrault en semi-icône féministe revancharde mais au coeur d'artichaut. Cette suite revient sur ce principe, étoffe sa direction artistique baroque ainsi que son intrigue qui oscille entre intentions narratives matures et mièvrerie familiale. Si l'on tolère la fantasy augmentée au digital, la petite énérgie de cette entreprise peut faire son effet le temps de la séance. On aurait aimé que le "pouvoir du Mal" du titre se manifeste davantage, le personnage d'Angelina Jolie étant plus une nounou passablement énervée qu'une vraie figure du Mal.

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La jeune Dani Ramos est la nouvelle victime d'une intelligence artificielle envoyée du futur et déterminée à la tuer. Pour l'aider à survivre, deux soldats d'élite, une venue du même temps que le Terminator et une qui les a affrontés par le passé, vont s'unir...

Licence sans véritable port d'attache, longtemps hors du contrôle de son géniteur, "Terminator" à connu en plus de trente ans de persistence culturelle son lot d'adaptations diveres et de suites inégales. L'annonce d'une suite chapeautée par Cameron aux casquettes de producteur et scénariste laissait poindre l'espoir sinon d'un retour aux sources, d'une séquelle qui rendrait justice à la saga et foi aux fans lassés. "Dark Fate" n'est pas la suite qui redonnera de l'éclat à la franchise, mais un passage de flambeau pas déshonorable, qui pioche dans les acquis des opus précédents parfois avec roublardise sans pour autant retrouver la substantifique moelle des itérations séminales. L'exercice d'une suite qui annule l'existence des précédentes est d'autant plus risqué qu'il demande de jouer avec les principes établis et de perprétrer des trahisons, ce que le film de Tim Miller parvient à faire lors d'une poignée de séquences-clé. Dynamisant ses scènes d'actions avec une efficacité industrielle, le boss de Blur Studio croit suffisamment en son matériau et à sa thématique trans-générationelle pour le mener sans baisse de rythme, même si on n'évite pas les usuelles incohèrences narratives. Il nous fait oublier "Genisys", mais on n'est pas encore au niveau ultime de "T2". Fin de la route?

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En bref: "Maléfique" deuxième du nom se joue du postulat du premier opus pour continuer une exploration moderne de la méchante pas vraiment méchante. Bons sentiments, moments émotion et visuels assez kitsch font la force de cette suite pas utile, mais amusante.

Note: 12,7/20

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En bref: "Terminator: Dark" n'est au final pas la suite rédemptrice à laquelle on pouvait s'attendre. Toutefois, cette "der des der" de la saga de SF culte joue avec les acquis de son univers à faute de se réinventer, et s'avère être prenante. Moins un affront que "Genisys" mais loin d'arriver à la cheville de ses modèles comme certains le prétendent.

Note: 13,5/20

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