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Kapalsky
11 octobre 2019

Critique ciné: "Joker"

Joker1

Comédien amateur contraint de se grimer en clou pour survivre, Arthur Fleck tente de se maintenir, entre les brimades régulières et sa maladie mentale. Dans une ville en proie au chaos, il ne va pas tarder à montrer sa véritable nature...

Fort d'un buzz préparé depuis des mois et d'un accueil triomphal en salles, "Joker", nouvelle mouture revisitant l'illustre némésis de Batman, jouer la carte du film "auteurisant" afin de redorer le blason de la maison DC. Elle n'avait pas besoin de ça pour damer le pion à la maison Marvel. Jamais subversif, jamais transcendental mais malaisant dans le sens le moins flatteur du terme, l'opus de Todd Phillips est une parade assez vaine dont les quelques éclats de beauté formelle sont inversement proportionnels à son fond dilué et finalement confortable. Mais des miettes de bonne sidées et la prestationd 'un Joaquin Phoenix qu'on savait déjà doué ne suffisent pas à faire illusion: "Joker"prend comme tremplin une figure fantasmée pour adresser les maux de notre socièté, mais ne fait qu'enchainer des lapalissades faussement sujettes à controverse. Une blague pas drôle dont la plus belle puncline aura été sa récompense à la Mostra de Venise.

afficheJoker

En bref: Malgré une facture formelle intéressante et des miettes d'idées qui auriaient demandées à être creusées, "Joker" est l"origin movie" de trop, aux intentions de départ peut-être louables, mais dont l'éxécution parfois pachydermique et le recours constant à des artifices de cinéma dit d'"auteur" en font soit une parodie cachée, soit un drame assez médiocre. En ces temps de "superhero fatigue", même l'alternative la plus faussement subversive semble être suffisante pour distraire les foules. Faites-vous votre avis...

 

Note: 13/20

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