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Kapalsky
22 novembre 2018

Critique ciné: "Overlord"

Overlord1

Juin 1944: alors que la Seconde Guerre mondiale s'apprête à clore son chapitre finale, la machine de guerre nazie continue de sévir. Des parachutistes américains partis libérer une contrée française occupée s'apprêtent à faire l'horrible découverte des expériences conduites par ces derniers...

Les cinéphages avertis ont appris au fil des ans à regarder d'un oeil soupçonneux toute nouvelle production chapeauté par J.J. Abrams, tant la hype générée par ses films compense rarement la vacuité ou le manque véritable d'audace présenté dans le produit final. On pouvait donc attendre avec circonspection ce "Overlord" sorti de nulle part, dont les rumeurs sur le Net faisaient état d'un énième spin-off de la saga "Cloverfield". Fort heureusement, il n'en est rien, le film n'affichant aucune parenté possible avec la trilogie, mais encore mieux: "Overlord" est une grosse série B craspec et outrancière qui s'assume, joussive dans ses excès gore et revendiquant clairement ses influences. Mené par un casting largement rempli d'inconnus et la direction assurée de Julius Avery, réal australien à l'avenir prometteur, cette production confortable ranime littéralement le genre "nazisploitation", dont les itérations zombiesques de "Call Of Duty" et les séries Z façon "Iron Sky" étaient jusque ici les légataires plus ou moins directs. Conscients de ne pas donner dans la finesse et encore moins dans un cinéma dit respectable, les auteurs de la chose en profitent pour pousser les potards à fond, lors de quelques séquences d'anthologie qui ne manqueront pas de vous faire lâcher des cris de douleur. La claque sympa de cette fin d'année!

afficheOverlord

En bref: Gros délire de nazisploitation qu'on ne pensait pas revoir poindre dans la sphère du blockbuster actuel, "Overlord" revendique ses influences que d'aucuns considéreraient dégénérées, et livre l'un des films les plus explosifs, gore et foutraquement haletants sortis de l'industrie depuis belle-lurette. Surement pas un chef-d'oeuvre, mais une série B de haute volée qui mérite l'attention du cinéphage en manque de surprises hardcores!

Note: 14,8/20

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