"Critique ciné: Maquia - When The Promised Flower Blooms"
Note: le film chronique à été vu lors d'une avant-première.
Peuple pouvant vivre une longue période de temps sans vieillir physiquement, les gens d'Iolph sont un jour victimes de l'attaque d'un peuple extérieur, qui convoite le secret de leur jeunesse quasi-éternelle. Maquia, une des rescapées du massacre, se lie sur la route de son exil forcé à un enfant, orphelin d'une mère morte. Elle décide, malgré les interdictions formelles de son clan, de le prendre sous son aile...
Si les grandes fresques tragiques sont votre dada, et si surtout, si vous êtes férus d'animés qui vous fait consommer du mouchoir par paquet de douze, alors "Maquia", premier long en tant que réal de la réputée scénariste Mari Okada, risque fortement de vous mettre en position foetale. Son casting de personnages kawai et son univers magnifiquement mis en couleurs ne laissent en rien présager la cruauté du scénario, comme ses circonvolutions toutes plus dramatiques les unes que les autres. S'il accuse un tempo pas toujours finaud lors de certains actes, le métrage d'Okada s'en tire toutefois avec les honneurs, bénéficiant d'un travail soigné sur son design et l'acting de ses personnages. Avec "A Silent Voice", vous n'êtes pas en rab de moments émotion question animé.
En bref: Récit de fantasy aux thématiques universelles,, "Maquia" cache derrière son graphisme chatoyant une histoire mature mais empathique, où la cruauté et la beauté de l'expérience humaine se battent sans vrai besoin d'établir une opposition binaire. Idéal pour les amoureux d'animé qui touchent à l'âme.
Note: 13,6/20