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Kapalsky
30 juin 2018

Critique ciné: "Les Indestructibles 2"

 

Incredibles21

Malgré leurs exploits accomplis, les membres de la famille Parr doivent raccrocher la cape, la socièté voyant d'un mauvais oeil leurs ingérences héroiques. Jusqu'à ce qu'un investisseur arrive pour leur proposer de redorer leur blason auprès de l'opinion publique...

Après quelques suites inégales, on pensait les génies de Pixar quelque peu lessivés, obligés de citer leurs succès d'antan ou de mettre de l'eau dans leur vin. Monumentale erreur! Monument indétronable de l'animation américaine et probablement meilleur film de super-héros du début du 21ème siècle, "Les Indestructibles" premier du nom peut encore se targuer, à une ère dominée par les univers cinématiques d'héros en collants, de damer le pion à la concurrence. Mieux encore, sa suite tout aussi supérieure, se permet même d'envoyer quelques piques, fustigeant au passage, au travers d'une intrigue sans temps mort, la propension du public à s'abandonner sans grande réfléxion dans ces imaginaires à présent vérolés. Cette critique en soi pourrait paraître hypocrite, rappelons qu'il s'agit quand même d'une prod estampillée Disney, mais Brad Bird, malin qu'il est, ne délivre jamais sa pensée avec mépris ou condescendance, et en appelle à l'intelligence cérébrale et émotionnelle du spectateur, pour lui intimer de s'élever au-dessus des barrières de pensée et de valeurs; à l'image de ses protagonistes en quête de liberté et de reconnaissance. Malin, drôle, constamment créatif et pétri d'humanité, "Les indestructibles 2", s'il n'est pas absolument parfait, s'approche d'une forme d'idéal auquel tout film d'animation devrait tendre.

afficheTheIncredibles2

En bref: Chef d'oeuvre en puissance qui en valait l'attente, suite créative, mûrie et pertinente qui ravive la flamme de son illustre prédécesseur, "Les Indestructibles 2" s'impose d'emblée comme un palier de plus atteint pour Pixar, et espérons-le, à linstar des phases des unives cinématiques dont ils se moquent gentiment, marque un pas vers un coup de jus nécessaire. 

Note: 17/20

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