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Kapalsky
8 décembre 2017

Critique ciné: "Jojo’s Bizarre Adventure : Diamond is unbreakable - Chapter 1'

Jojo's1

Note: le film chroniqué à été vu lors du Paris International Fantastic Film Festival. Sa sortie en France n'est pas assurée.

C'est au coeur de la petite ville de Morioh qu'évolue le jeune Josuke Higashikata; lycéen à la coupe très particulières... et doté de capacités surnaturelles. Le jeune homme va se retrouver au coeur d'une sombre intrigue de meurtres étranges qui paralysent la cité...

Oeuvre phare dont l'influence se ressent encore dans les mangas actuels, "Jojo's Bizarre Adventure", série créée par le visionnaire Hirohiko Araki, narre depuis plus de trente ans les aventures transgénérationelles d'une famille porteuse de pouvoirs psychiques. La résurgence de la licence à travers des séries animées récentes explique en partie l'existence de portage cinéma, qu'Araki à pourtant refusé de voir pendant des années. C'est pour tous les fans aujourd'hui chose faite avec cette adaptation d'un des nombreux arcs narratifs de la saga, tombée entre les mains de Takashii Miike, prolifique cinéaste qui aime sauter entre les genres. Hélas, même s'il entreprend d'entretenir la mythologie dense et la galerie de personnages charismatiques, son film souffre de terribles baisses de rythmes, en particulier lors d'un laborieux troisième acte. Mais le tout bénéficie quand même d'une production design exotique et d'un look chic-fantastique, tentant de rivaliser avec l'energie du manga de base. Vraie baffe pour tout néophtye et moment de fanservice intégral pour fan hardcore, ce film mérite le coup d'oeil, quelle que soit l'affinité que l'on a avec l'oeuvre originelle.

afficheJojos

En bref: Stylisée, étrange et surtout unique, cette première adaptation live de "Jojo's Bizarre Adventure", pierre angulaire du shonen moderne, ne surprend pas par son rythme inégal, mais par ses outrances visuelles et son ton spécial, entre le morbide et le décalé. Pour qui est coutumier de l'univers d'Araki, cette adaptation de luxe semblera quelque peu timorée. Une curiosité filmique comme seule les Japonais en ont le secret.

Note: 13/20

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