Critique ciné: "Mademoiselle"

Dans la Corée des années 30, la jeune Sookee devient servante pour le compte d'Hideko, demoiselle fortunée japonaise. La jeune femme, ourdissant en secret un machaivélique complot, va bientôt s'ouvrir au contcat de sa maîtresse...

Il est de ces oeuvres qui vous transportent dès les premières minutes de projection pour ne plus vous lâcher ensuite. "Mademoiselle", nouvel opus du maître Park Chan-Wook, fait définivitement partie de cette catégorie de films. Sommet de sensualité torride et de perversité vénéneuse, son thriller érotique est un pur régal de cinéma. De la virtuosité des cadrages en passant par le jeu hallucinant de ses comédiens, Park orchestre cette intrigue diabolique tout en invitant son audience à se délécter, à s'abandonner dans cette spirale envoutante de stupre et de tromperie, à gratter le vernis de protagonistes aux facettes multiples pour en saisir toute la brillante bestialité. Magnifique dans la subtilité comme dans l'outrance, le métrage s'avère être aussi jubilatoire que merveilleusement sensuel. Aussi, avis aux âmes prudes, dont la moindre trangression pourrait causer des vapeurs de mignardises: vous risquez d'en ressortir bouche bée.

En bref: Thriller érotique de haute volée, "Mademoiselle" est un petit joyau de cinéma moderne, dont la beauté formelle,  la richesse de son intrigue et l'intensité des interprétations hissent aux sommets du genre. Leçon de mise en scène, claque sur tous les tableaux, un des grands films de 2016, à voir impérativement en salle!

Note: 16,5/20