Crtique ciné: "I, Frankenstein"

Après avoir pris la vie de la bien-aimée de son créateur, le monstre de Frankenstein erre sans but, jusqu'à ce qu'il se retrouve bien malgré lui pris dans le conflit qui oppose l'Ordre des Gargouilles, défenseurs de la Lumière, aux Démons des Enfers. Rebaptisé Adam par les Gargouilles, l'etre défend les humains contre les attaques infernales depuis deux cent ans. mais voila qu'une terrible découverte menace de faire pencher gravement l'équlibre des forces...

Dans le genre fiction qui demande une improbable dose de suspension d'incrédulité, "I, Frankenstein", sympathique série B tirée d'un comic ricain, se pose très haut. Dans cette production fantastique dopée au CGI pétaradants, le fringant Aaron Eckhart tente la pose du héros d'actioner bourrin gentiment difforme, prompt à envoyer forces du diable et gargouilles dans l'autre monde. Mixant sans grand génie les idées déjà abordées dans "Underworld", avec par-ci par-là quelques élements amusants qui se greffent à une histoire plutot lambda, le film se targue d'aborder la meme esthétique, avec une nuit de tous les instants, une recherche de la badassitude et du légendaire qui ne fonctionne ici qu'à moitié. Mais si le film est loin d'atteindre les cimes du nirvana, du moins dans la case divertissement bas du front, il nous donne à voir quelques scènes bien costaud qui satisferont les amateurs d'action survoltée.

En bref: "I, Frankenstein" est certainement un grand plaisir coupable, une série B ambitieuse sur le papier qui n'arrive pas toujours, au niveau de son script et de son visuel, au bout de ses idées. Reste néanmoins un spectacle bien fun pour peu qu'on accepte de le regarder avec un neurone en état de marche.

Note: 13,2/20

Comments

[2flicsamiami]

Ça fait Effectivement penser à Underworld. Et vu que je n'aime pas Underworld, je n'irais pas voir ce Frankenstein.