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Kapalsky
16 septembre 2013

Critique ciné: "White House Down"

WHD1

Souhaitant intégrer les services secrets, John Cale, véteran divorcé, emmène sa fille pour un tour de la Maison Blanche, espérant reconquérir els faveurs de la petite et obtenir l'emploi désiré dans la foulée. Mais le mythique batiment devient vite le théatre d'un attentat terroriste...

Depuis "Stargate", sa première production ricaine, Roland Emmerich, grand faiseur de films catastrophe, n'a eu de cesse de pondre d'autres gros films tout en s'emparant du zeitgeist courant. Quand la vague des conspirations aliens bat son plein, "Independence Day" voit le jour. La résurrection des dinosaures sur les écrans? Il ramène "Godzilla" sur le sol new-yorkais. Inquiétudes sur le réchauffement global? "Le Jour d'Après". Les théories de fin du monde? "2012". Volonté de suivre la mode ou pur opportunisme financier, seul le spectateur est juge. Et son nouveau film catastrophe ne fait pas exception, ravivant la paranoia d'une Amérique débusquant la menace terroriste sur son territoire. Deux films se seront disputés le titre de meilleur film d'invasion de la Maison Blanche cette année, et force est de constater que malgré les réserves qu'on peut avoir pour le cinéma du réal allemand, son film l'emporte haut la main. Grace à son incroyable second degré, son pompage sans vergogne des archétypes de films d'action d'antan, de "Die Hard" en passant par "Commando" et autres "Air Force One", et sa disposition à procurer un immense fun, "White House Down" s'impose comme le gros film pop-corn décérébré du moment. Il ne faut pas y chercher une lecture politique quelconque ni y voir un énième véhicule patriotique, juste une bonne myriade d'explosions et de cascades, qui a le mérite d'etre menée avec plus de bon gout qu'un Michael Bay.

afficheWhiteHouseDownEn bref: Aussi délirant sur le papier que jouissif à l'écran, "White House Down", le dernier Emmerich, montre que le plus ricain des réals germaniques n'a rien perdu de son sens de la catastrophe à grande échelle. Pas de répit et beaucoup de décharges d'adrénaline pour un gros blockbuster qui vise forcément au ras des paquerettes, mais qui nous en donne pour notre argent rayon divertissement bourrin et décomplexé.

Note: 13,7/20

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Commentaires
2
Sympa mais sans plus. J'ai largement préféré le film d'Antoine Fuqua.
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