Critique ciné: "Star Trek: Into Darkness"
Starfleet doit affronter la menace de John Harrisson, ancien de la maison, qui a revendiqué un attentat terroriste meurtrier sur un des centres vitaux de l'organisation. En quete de vengeance, Kirk et son équipage ont pour mission de capturer Harrisson et de le livrer à la justice. Mais leur nouvel ennemi cache plus d'un secret dans sa manche...
Après un premier opus ciné fort honnete, le nouvel équipage du U.S.S. Enterprise redémarre le vaisseau pour une nouvelle aventure spatiale. Sur un scénario à base de manipulations génétiques, de terrorisme et de conflits inter-galactiques, J.J. Abrams et ses scénaristes fétiches nous servent un produit pas si différent du premier épisode, soap-opéra avec de la SF pétaradante en toile de fond, aux enjeux dramatiques exacerbés, mais ne montrant de réelle ampleur ou évolution de ses protagonistes. Comme toujours avec Abrams et sa clique, le métrage nous est vendu comme un concept high-tech, avec promesses de twists alléchants et de retournements en tout genre. Encore une fois, beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Le réal issu de la fiction petit écran peine, et ce malgré des moyens impressionants mis à sa disposition ainsi qu'à l'aide d'un casting au diapason, à donner une véritable ampleur à l'ensemble, à conférer à ce second épisode l'échelle d'un spectacle de science-fiction épique, donnant l'impression d'assister à un épisode de série télé à gros budget sur grand écran. Sans etre très impressionant, il mène tout de meme la barque avec efficacité. Le nouveau roi d'Hollywood est d'ores et déjà en train de bosser sur "Star Wars VI", gageons que le passage "Star Trek" représente un entrainement.
En bref: "Star Trek: Into Darkness" se révèle etre un opus fort distrayant, qui égale son prédécesseur, sans faire plus. Ni véritablement mémorable, ni supérieur aux autres canons du genre, il demeure tout de meme un spectacle distrayant, qui reprend avec une jubilation communicative les marques de la saga. Pas mal.
Note: 13,5/20