Critique ciné: "Hansel & Gretel: Witch Hunters"
Livrés à leur sort un soir de pleine lune, abandonnés par leur parents dans la foret, les jeunes Hansel & Gretel se sont retrouvés à la porte d'une maison faite en sucreries, qui se trouve etre la tanière d'une sorcière. Par ruse et force, les enfants arrivent à se défaire de l'infame créature et la brulent. Quelques années plus tard, le frère et la soeur travaillent de concert dans le but d'exterminer toutes les sorcières restantes...
C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Hollywood à trop bien compris cet adage ces dernières années, et nous bombarde de versions revues et plus matures des contes de nos enfances. C'est donc au tour du classique de Grimm de passer à la moulinette, avant "Le Magicien d'Oz","Jack & le Haricot Magique" et consorts. Hansel et Gretel ont grandi et gagné en badassitude, et fracassent de la sorcière avec moult brutalités et artifices ballistiques. D'emblée, le projet de transformer le sujet de ce conte cruel en actioner zédard est une idée bien givré qui ne soit pas se prendre au premier degré. Une idée issue de l'esprit dingue du Norvégien Tommy Wirkola; déjà auteur de "Kill Buljo", parodie potache du classique de Tarantino, et "Dead Snow", film de zombie nazis, un des grands noms du cinéma bis mondial, qui à recu pour sa première réal ricaine le soutien de Will Ferrell et Adam McKay, deux piliers de la gaudriole actuelle, ce qui n'est pas rien. Wirkola s'offre les moyens de tourner une série B au budget imposant, ne lésinant pas sur les effets gores, pyrotechnies et animatroniques en tout genre. Et nous gratifie pour le coup d'une des comédies d'action les plus décomplexées et décoiffantes du moment. C'est sur, ca ne sent pas le chef d'oeuvre, mais en vue du pari initial, on en a pour notre argent.
En bref: Dans la lignée des rescuées de contes de fées en mode hardcore, "Hansel & Gretel: Witch Hunters" a beau ne pas etre le plus artistique, impressionant ni le plus génial en terme de mise en scène, mais son sens du délire, son action frénétique et sa badass touch sont diablement communicatifs. Une série B bien bourrine et vitaminée!
Note: 14,5/20