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Kapalsky
17 mai 2012

Critique ciné: " Dark Shadows"

DS1

Native de Liverpool, la famille Collins, spécialsiée dans le domaine de la pèche, démarre une nouvelle vie lorsqu'elle arrive sur le territoire américain en l'an 1752. Le fils, Barnabas, grandit au coeur de l'imposante résidence familiale, et s'éprend de Josette, jeune française; ce qui contrarie terriblement son ancienne amante, Angélique, qui se trouve etre une sorcière. La rancunière jette un sort sur Barnabas, tuant sa famille, poussant sa bien-aimée au suicide, et changeant le jeuen homme en vampire. Pourchassé par la foule, il se retrouve enfermé dans un cerceuil, condamné à y rester pour l'éternité... Deux cent ans plus tard, le vampire est tiré de sa prison et découvre un monde étrange, et une famille complètement bouleversée...

Après la mouture douce-amère d"Alice aux Pays des Merveilles", Tim Burton revient pour livrer un film certes imparfait, mais inspiré. Retrouvant la verve gothico-comique qui a fait son succès, il réunit sa dream-team de toujours pour adapter sur grand écran la série éponyme, succès de la petite lucarne ricaine qui a fait trembler les chaumières de 1966 à 1972. Il en résulte une étrange comédie horrifique un brin mélo où une famille, loin d'etre ordinaire au départ, reçoit la visite d'un membre très éloigné. Visuellement sombre et rehaussé d'éclats de couleur, le film se distingue dès les premières scènes par sa remarquable direction artistique et son ambiance fantastique. Et pour couronner le tout, le casting général est assez golden, avec bien sur la présence d'un Johnny Depp qu'on ne commente plus et d'une Michelle Pfeiffer ravissante en mère au charme vénéneux, qui n'éclipsent en rien les histoires et préstations des autres roles du film. Si le manège démarre bien, avec ses airs de chronique famiale timbrées, il déraille un peu dans sa dernière partie. On a beau apprécier les manières et manies sanglantes du ténébreux Barnabas, on n'oublie pas qu'au passage, les intrigues secondaires trainent, et qu'elles se retrouvent au final vite expédiées, à l'image du final assez décevant, malgré les quelques étincelles visuelles qui l'animent. Malgré ces erreurs de parcours, on jubile assurément durant la séance. Du beau monde, des belles images, du beau délire, que demander de plus?

afficheDarkShadowsEn bref: Sans etre un chef d'oeuvre, "Dark Shadows" s'impose comme un divertissement gentiment décalé et horrifique de bonne facture. Une plongée fantastique dans une famille drolement composée en pleines seventies haute en couleur en en secrets inavouables, ponctuée d'un mélange entre morbide et sensualité. Un film qui donnera peut-etre aux cinéphiles un regain d'interet pour la filmographie de Burton.

Note: 15,4/20

 

 

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