Critique ciné: "Underworld: Nouvelle Ere"

Une guerre sans fin oppose les races des Lycans et des Vampires depuis l'aube de l'Humanité. Lorsque les humains découvrent l'existence de leurs races, ils orgabnisent la "Purge", une extermination radicale et organisée. Selene, la gueiière vampire, se retrouve chassé et capturée, pour finir entre les mains de savants humains. Douze ans plus tard, après un sommeil cryogénique, elle se réveille dans un monde où les deux races ont perdu leur suprématie...

Après un dernier épiosde franchement passable, la saga "Underworld", remaniement moderne des mythes de vampires et loups-garous, revient en force avec un quatrième opus tout neuf. Et plus près de l'ambiance du premier opus, sorti il y'a déjà dix ans. C'est donc reparti pour une guerre intestine entre gros poilus et dents pointues dans un monde qui ne craint plus les betes de la nuit, et l'héroine bad-ass Selene, toujours aussi jolie et redoutable, apprécie passablement la situation. Certes, le script n'est pas des plus fouillés, les personnages sont monolithiques au possible et les invraisemblances s'accumulent. Mais que cela n'empeche le spectateur de savourer le déroulement de ce conflit millénaire, sanglant et impitoyable, à base de bastons virevoltantes et de fusillades extremes, à des lieues des fougueuses envolées pseudo-viriles de la saga "Twilight". Ca ne vole pas haut, mais les amateurs d'action et d'horreur en auront certaineemnt pour leur grade.

En bref: "Underworld: Nouvelle Ere" ne risque pas de s'imposer comme une nouvelle référence, mais gagne des points bonus pour son action débridée et son contexte anxiogène, qui redonnent un coup de neuf à la série horrifique. Un divertissement pop-corn brutal, sanglant, qui se savoure sans prétention.

Note: 14,5/20