Critique ciné: "Mr. Popper et ses Pengouins"

Tommy Popper est un promoteur immobilier, infatiguable winner qui espère recevoir une grasse promotion de la part de ses supérieurs. Mais voila qu'un beau jour, ce dernier recoit l'héritage de son défunt père, qu'il n'a pas entendu depuis trente ans: une cargaison contenant un pingouin venu d'Antarctique... Exaspéré par ce cadeau indésirable, Popper tente de se débarsser de l'animal, ce qui ne fait qu'aggraver le problème...

La Farce de l'Empereur. Grand manitou de la rigolade à coups de grimaces tordantes, Jim Carrey à changé d'horizon ces dernières années avant de revenir vers son genre phare. C'est donc une bien agréable surprise de retrouver le poilant Canadien en tete d'affiche d'une comédie familiale lambda. Meme s'il est clair que ce n'est pas un film à la mesure de son génie comique. C'est surtout un film sur des pingouins qui font les quatre cents coups en plein coeur de New York. Le genre de comédie au pitch assez absurde, guimauve sur les bords, très gentiment borderline qui aurait fait un tabac dans les années 90. Rien n'échappe donc aux poncifs du genre (l'union d'une famille disloquée, la naissance d'une famille...) et rien ne nous est épargné dans cette heure et demie où les oiseaux vedettes s'en donnent à coeur joie en faisant caca dans des toilettes en porcelaine et en glissant sur le sol du Musée Guggenheim. AU moins, ca réjouira les marmots.

En bref: Gentille comédie un poil brindezingue sur un homme flanqué d'une troupe de palmipèdes, "Mr. Popper et ses Pingouins" est une comédie ricain bien lambda servie avec une happy-end mielleuse à souhait. Loin de la folie de ses roles d'antan, Carrey ne trouve pas un role mémorable, et les spectateurs adultes risquent de déchanter, cependant les enfants risquent de trouver leur compte dans les nombreuses frasques de nos amis à plumes.

Note: 13/20