Critique ciné: "La Proie"

Le criminel frack Adrien purge une peine de prison pour avoir braqué une banque, mais à bien caché l'argent volé. Son camarade de cellule, Jean-Louis Maurel, est accusé d'etre un serial-killer, ne s'en prenant qu'aux jeunes filles. Maurel ne tarde pas à sortir, tandis qu'Adrien voit sa peine s'allonger... mais sa famille dehors attend, et il a une idée pour sortir de taule...

Ne me liberez pas, je m'en charge. Le thriller français actuel n'a rien à envier aux grosses pointures étrangères, et "La Proie" nous en donne une nouvelle fois la preuve. Suivant la cavale désepérée d'un fugitif parti retrouver sa famille, le nouveau long-métrage d'Eric Valette, auteur des très efficaces "Maléfique" et "Une affaire d'état", multiplie les rebondissements scénaristiques tout en dosant habilement ses séquences d'action. Si les acteurs s'en sortent principalement bien, avec en tete Albert Dupontel impec en taulard en fuite et Alice Tagiloni en flic de choc, la palme de la surprise revient à l'acteur Stéphane Debac, qui campe un individu hautement inquiétant. Dans le genre, on est en terrain connu, mais la recette proposée ici fonctionne sans trop de points noirs.

En bref: "La Proie" est un thriller bien troussé sur une traque impitoyable et haletante, doublé d'une intrigue tournant sur la culpabilité et l'abus de confiance. Du cinéma qui ne change pas, mais qui sait etre efficace.

Note: 15,5/20