Critique ciné: "Tron - l'Héritage"

Kevin Flynn, brillant concepteur informaticien, à disparu de la surface de la planète depuis plus de vingt ans. Son fils Sam, principal héritier de son empire économique, cherche à découvrir le mystère de sa disparation. En retrourant dans son ancien atelier, il rouve le passage qui lui permet d'entrer dans le Grid, le monde virtuel crée par son père. Mais en vingt ans, beaucoup de choses y ont changé...

Diabolique informatique. Dans l'incessante vague de remakes et adaptations qui submergent nos écrans chaque années, seules quelques unes valent une mention. Et la très attendue suite de "Tron", petite merveille du film de SF des années 80, mérite une mention. Grande nouvelle pour les cinéphiles et fans de la première heure que cette suite presque trente ans après l'original, mais pas sans risques: comment faire du neuf avec du rétro? Peut-on séduire le public jeune avec un univers que les moins de trente ans ne peuvent peut-être pas connaitre? Pari risqué, osé même, mais réussi pour Disney, qui livre l'une de ses meilleures suites après une flopée de suites direct-to-video oubliables. Suivant les évènements du premier opus et y ajoutant les évolutions technologiques au cœur du récit, le film aligne les séquences spectaculaires brillant par la splendeur des images de synthèse. Le soin apporté à l'ensemble de la production, des décors en passant par les costumes, est un régal, et la bande-son impressionnante concoctée par les frenchies Daft Punk achève de nous entrainer dans cet univers oppressant et illuminé. Intensément dramatique et lus fin qu'il n'y parait, le film séduit, et son approche de la 3D fait oublier l'utilisation du procédé au lieu de nous l'envoyer en pleine figure. Une très, très bonne surprise que cette suite, franchement réjouissante.

En bref: Le blockbuster évènement est enfin là, et il casse du polygone! Tron - L'Héritage"  fonctionne et séduit grâce à son univers dark teinté de flou, ses séquences à haute dose d'adrénaline. Une des suites de films les plus crédibles, inspirées et enthousiasmantes de ces dernières années pour la maison de la souris aux grandes oreilles.

Note: 16,5/20