Critique ciné: "Mords-moi sans hésitation"

La jeune Becca s'installe avec son père flic dans un petit coin nommé Sporks, et qui a la particularité d'etre un nid à vampires. La jeune incomprise s'éprend du beau et gominé Edward, sans savoir qu'il est lui-meme une créature de la nuit, aussi brillante qu'une boule à facettes...

Les vampires se déballent. Comme Uwe Boll, qui continue de faire des navets malgré sa renommée, Jason Friedberg et Aaron Seltzer, anciens scénaristes de la saga "Scary Movie" continuent de surfer sans vergogne sur la vague des films parodiques bas de plafond. Après avoir massacré "300" dans l'ignoble "Spartatouille", le tandem prolifique à jété son dévolu sur la saga "Twilight". Evidemment avec une telle série en ligne de mire, on ne peut que jubiler d'avance, même encourager l'entreprise au vu du ridicule du produit d'origine. Le film fait le bon travail de retranscrire les éléments du film parodié et de rire sur ses points faibles, mais se tire une balle dans le pied en saturant ses séquences d'humour parfois trop répétitif et d'allusions anecdotiques aux peoples et autres shows télévisés. Du coup, on a plus l'impression d'assister à une régurgitation de références pop-culture récentes passées à la moulinette juste pour le fun plus qu'à un véritable effort de moquerie sur le phénomène "Vampires Colgate". Reste vingt vraies minutes de drôlerie stupide sur une heure et demie de film.

En bref: Plus un condensé de pop-culture indigeste qu'une véritable moquerie de "Twilight", "Mords-moi sans hésitation" remplit le cahier des charges du spoof-movie destiné aux ados: humour pipi-caca, débilité assumée et violence cartoonesque. Le reste du film est à la hauteur et ne crée le rire que de manière sporadique. Dommage, car ça fait parfois plaisir de plaisanter d'un film qu'on aime détester.

Note: 12/20