Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Kapalsky
19 octobre 2010

Critique ciné: "The Social Network"

TSN1TSN2

Mark Zuckerberg, étudiant à Harvard brilliant mais en panne d'amis, crée une plateforme informatique à caractère polémique qui attire l'attention des étudiants. Convaincu par le succès de cette expérience, et avec l'aide de quelques camarades, il décide de mettre en chantier un réseau social réservé exclusivement aux élites de l'université...

I'm CEO, bitch! Facebook, le supra-célèbre réseau social mondial qui envahit la Toile, est passé du stade de phénomène virtuel à une véritable institution. Tout cela grâce aux efforts d'un jeune étudiant génial désireux de voir en grand, comme nous le montre "The Social Network". Ce long-métrage speedé, bavard et ludique, revient sur la genèse tourmentée du système et les conséquences souvent douloureuses du ras-de-marée qu'il provoque. Aucune apologie du self-made man ici, ou de Facebook en lui-même, David Fincher met en scène avec une sobriété inhabituelle l'histoire d'une succès-story douce-amère, jonchée d'ennuis et de batailles juridiques, où la morale est questionnée et la question du droit d'auteur est constamment mise sur le tapis. Le scénario se réserve d'un quelconque jugement sur la nature des faits et s'en tient à observer les évènements. Reposant sur un constat paradoxal (un homme qui se défait des ses liens avec autrui pour créer un site sur les relations humaines), le film tient solidement ses promesses. Une bonne surprise, pour un blockbuster hollywoodien.

afficheTheSocialNetworkEn bref: "The Social Network" revient de manière ludique et sans artifices sur les débuts et succès de Facebook. Loin d'etre une quelconque apologie de l'entrepreneur ou une critique du réseau social, le film s'attarde sur les déboires et succès de Zuckerberg et de son entourage, entre problèmes relationnels et attaques en justice. Une succès-story douce-amère sur les jeunes pionniers de l'Internet, portée par un casting au poil et la mise en scène de Fincher qui souligne la pertinence de son sujet.

Note: 15,5/20

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité