Critique ciné: "Piranha 3D"

La saison du Spring Break, réunion annuelle de la fete purement américaine, est sur le point de débuter dans la petite ville de Lake Victoria. Mais lorsque le cadavre horriblement mutilé d'un homme est retrouvé sur les cotes, les autorités demandent de fermer l'accès aux points aquatiques. Ce n'est pas suffisant pour faire reculer une marée de jeunes individus, venus s'en donner à coeur joie...

Sea, Sex...and Blood! "Piranha 3D" est bien le genre de divertissement cinématographique où le cerveau n'a pas besoin de tourner à plein régime, cependant il a le mérite de titiller les zones de plaisir, surtout des mâles. C'est un film supposé être fun, une apologie de la teuf où les demoiselles enlèvent le haut et les hommes se gavent de bières, tandis que des religieux passent, les avertissant de la nature de leurs péchés. Ce festival devient vite un réjouissant festival de gore au cours duquel les nageurs ne deviennent plus que des tas de viande horriblement mutilés. La terreur et l'angoisse cèdent bien vite la place à l'hilarité, mais pas pour le spectateur, qui au cours de cette heure et demie aura pu admirer la subtilité de ce spectacle régressif et sans originalité, servi en 3D assez anecdotique.

En bref: "Piranha 3D" ne relève pas le niveau  des sorties américaines actuelles, mais se présente comme un divertissement débile qui s'assume. Le nouveau film de Alexandre Aja est un pur concentré de gore et d'humour bas de plafond, qui doit beaucoup aux "Dents de la Mer", et n'offre rien de nouveau au genre. Ça reste tout de même fun.

Note: 13/20