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Kapalsky
22 mars 2010

La 6ème Nuit Excentrique !

Bonjour amis lecteurs et cinéphiles! C'est avec une émotion peu contenue que je vous donne aujourd'hui mon rapport sur la 6ème Nuit Excentrique, événement cinématographique désormais incontournable organisé à la Cinémathèque Française avec les responsables de Nanarland, dans la nuit du 20 au 21 mars!

Pour ceux qui ne savent toujours pas de quoi il s'agit, petit topo: la Nuit Excentrique, c'est un évenement thématique placé sous le signe du mauvais film sympathique et l'hystérie collective, au cours de laquelle des centaines d'amateurs de cinéma déviant viennent manifester leur enthousiasme et amour pour les bizarreries en 35mm. Au programme de la soirée: quiz et questionnaires sur l'univers du nanar, projection de bandes-annonces et d'extraits rocambolesques, et surtout, la projection de quatre nanars spécifiquement choisis pour cette nuit blanche folle!

Voici les critiques des quatre grands nanars projetés durant la soirée. Souvent inégale en termes de nanardise mais toujours étonnante. Avec en prime, pour vous donner une idée du film, une petite bande annonce ou extrait...

1er film (diffusé vers 20h): "Vampire Men of The Lost Planet" de Al Adamson (1970)

La Terre est la proie d'attaque de vampires assoiffés de sang! Afin d'endiguer la pandémie, des scientifiques commencent un voyage spatial périlleux, dans le but d'en trouver la cause. Ils arrivent sur une planète peuplée par des créatures préhistoriques et des hommes des cavernes... Aussi connu sous les titres évocateurs de "Horror of the Blood Monsters" et "Blood Creatures from the Prehistoric Planet", cette série B des années 70 se démarque par son mélange entre des versions moisies de "Star Trek" et de "La Guerre du Feu", et surtout, par son procédé technique révolutionnaire, qui permet de changer à volonté la couleur de l'image afin d'en donner une atmosphère plus sombre: le "Spectrum X"! (devenu aujourd'hui le nom d'un groupe de métal) De la SF peu être trop en avance sur son temps (?).

vampiremenNote: 14/20

2ème film (diffusé vers 23H30): "Devil Story (Il Était Une Fois Le Diable)" de Bernard Launois (1985)

Attention, c'est du lourd! Venu d'un temps où la France ne faisait pas encore de mémorables slasher-movies, "Devil Story" s'amène avec sa dose de violence grand-guignolesque et son scénario tellement foutraque et finalement bien vide de sens! Monstre de foire à la tête en papier mâché, momie vêtue de pq industriel, maquette de bateau pirate s'échouant sur une falaise, combat acharné entre un vieux fou et un canasson en liberté: ceci ne sont que quelques unes des attractions folles qui vous attendent dans ce nanar top classe. Une occasion de voir ou revoir cette grande référence nanarde sur grand écran, avec en super bonus, deux reportages consacrés au film, donc un mockumentaire hilrant et un excellent reportage sur la génèse du film, livrée par Bernard Launois himself!

devilstoryNote: 16/20

3ème film (diffusé vers 2h30): "Virus Cannibale (l'Enfer des Morts-Vivants) de Bruno Mattei (aka Vincent Dawn) (1981)

Une centrale nucléaire fait des dégâts en Nouvelle-Guinée, et une équipe de militaires lourdement armés arrivent dans un territoire effrayant et inconnu... Bruno Mattei est une sommité dans le monde du nanar, et cette œuvre cinématographique ne nous dire pas le contraire! En mettant en scène une film d'épouvante à mi-chemin entre le mondo bien crade et le film de zombie sauce Romero-wannabe, il signe un nanar viscéral et hilarant à petites doses.

viruscannibaleNote: 15/20

4ème film (diffusé vers 6h): "L'Invincible Kid du Kung-Fu" d'Eddie Nicart (1982)

Weng Weng, le nain philippin le plus célèbre du monde, est ici agent d'Interpol en chasse contre des terroristes acharnés et bien décidé à demander des rançons astronomiques aux plus riches... ce film n'est pas véritablement des plus drôles ni des plus originaux, son seul véritable attrait nanar étant la présence de inénarrable Weng Weng au générique, homme de petite taille, mais grand par son charisme. Reste quelques scènes marrantes et de la connerie distillée avec une certaine efficacité.

impossiblekidNote: 12/20

Les critiques de ces chefs-d'œuvre sont disponibles sur le site de Nanarland. En espérant une programmation encore plus déjantée l'année suivante, et que cet article vous aura donné envie de croquer du film déviant, je vous salue et vous dis à bientôt les blogueurs!
 

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