Critiques ciné: "Alvin et les Chipmunks 2" + "Arthur et la Vengeance de Maltazard"

Alvin, Simon et Theodore, les petits écureuils chantants, sont devenus des icones du star-system. Tout se déroule bien jusqu'au jour ou leur paternel Dave se retrouve alité suite à un incident de scène, et que ce dernier décide à envoyer ses trois vedettes de fils à l'école. Les Chipmunks doivent désormais s'adapter à la vie scolaire, et faire face à l'arrivée fracassante des Chipettes, un trio d'écureuils féminins...

Chipmunk Hero. "Alvin et les Chipmunks" premier du nom était un divertissement rigolo et doucement idiot. Devant le succès du premier épisode, les ricains en ont bien évidemment pondu un deuxième. Et comme on ne change pas les recettes qui gagnent, on a à peu près la meme chose qu'avant: des aventures gentilettes animées par les facéties de rongeurs en images de synthèses, explosant le niveau de décibels légalement autorisé. Et parce qu'un trio d'écureuils males n'est pas assez, leur contreparties féminines viennent se joindre à la fete, apportant avec elles déhanchés suggestifs et tubes récents remixés à l'hélium. Du pur spectacle bourré d'archétypes amerloques, résumé sur un post-it, pas toujours convaincant à l'écran, mais qui une fois ou deux, arrive à arracher des sourires. Si vous n'avez pas peur des créatures à queue poilue qui parlent, et si vous n'avez pas peur de saigner des oreilles, il doit vous rester encore un soupçon d'ame d'enfant en vous. C'est déjà assez pour supporter regarder ce long-métrage.

Le jeune et intrépide Arthur, initié aux mystères de la Nature, espère retrouver le monde des Minimoys, qu'il à jadis sauvé de la catastrophe. La période est propice pour son arrivée et les habitants miniatures l'attendent avec impatience. Mais avant de partir, le jeune garçon reçoit un appel à l'aide de source inconnue...

Jeux de nains, jeux de vilains. Dernier délire de Luc Besson, et à des antipodes de ses récentes production, la saga Arthur est riche en surprises et merveilles en tout genre. Le premier épisode était assez convaincant et nous immergeait dans un univers miniature, fourmillant d'etres amusants et d'imagination. Ce deuxième, meme si il ne manque pas de punch et d'exotisme, déçoit sur le fond. Si l'on retrouve les quelques protagonistes du premier opus et que l'ensemble ne manque pas d'action, il faut dire que toute cette agitation semble combler les vides d'une intrigue qui peine à décoller. Quand le film commence à vraiment nous emballer au niveau scénaristique, on est coupé brutalement. Ce qui nous laisse fatalement dans l'attente d'un troisième épisode, mais insatisfaits. Bien dommage, car cette lacune arrive vite comme un gros point noir sur ce film, dont l'introduction en prise de vues réelles prend pourtant son temps de rappeler les choses à notre mémoire, et d'éveiller notre interet. Reste toujours un univers intéressant et une animation des plus correctes. Et la parabole de rigeur sur le respect de la Nature, of course.

En bref: "Alvin et les Chipmunks 2" ne déroge pas à la formule de la suite à l'américaine: faire toujours plus. Toujours plus d'humour potache, toujours plus de rongeurs chantants, toujours plus de musique à l'hélium horripilante. Les petits aimeront, les grands risquent de grincer des dents.

Note: 13/20

En bref: "Arthur et la Vengeance de Maltazard" peine à convaincre vraiment malgré un bon départ, faute à un scénario qui comble les vides en s'appuyant les scènes droles et spectaculaires. Il reste néanmoins un divertissement de bonne facture, nous laissant avec la promesse d'un troisième opus plus mieux ficelé et plus abouti.

Note: 14/20