Critique ciné: "Le Vilain"

Sidney est un braqueur de banques, et pur concentré de méchanceté depuis la petite enfance. Il décide de se mettre à l'abri des ennuis en allant se cacher chez sa mère, une brave petite vieille femme, persuadée d'avoir élevée un modèle de bonté. Mais vingt ans après, la vérité ne va pas tarder à refaire surface...

La mauvaise éducation. Après l'excellent délire cartoonesque "Enfermés Dehors", Albert Dupontel, grand trublion du cinéma français revient devant et derrière la caméra. Pour son nouveau film, il se glisse dans la peau d'un voyou roublard parti se planquer chez sa petite maman, incarnée par une Catherine Frot convaincante en petite mamie très chanceuse. On pouvait attendre une comédie bete et méchante avec un pitch pareil, mais Dupontel crée la surprise en orchestrant un duel karmique entre ses deux protagonistes, avec une petite galerie de  doux dingues qui gravitent tout autour. Toujours avec ce mélange de naiveté et de trashitude loufoque qui caractérise les films du comédien, "Le Vilain" nous fait passer un bon moment de rigolade.

En bref: "Le Vilain", c'est le clash pas ordinaire entre une gentille mamie et sa mauvaise graine de fiston. Le style de Dupontel s'assagit sans pour autant perdre de sa drolerie, dans cette comédie absurde et maligne, bourée de gentilles méchancetés et de personnages rocambolesques. 

Note: 15/20